Monuments
et curiosités
L'Hotel de ville
Ancien hôtel particulier acquis par la ville en 1752.
La tour et la partie gauche datent du 16e siècle, l'autre aile,
construite dans le même style, date du 17e.
A l'intérieur, une collection de faïences rappelle l'existence à Aumale
de deux manufactures entre 1811 et 1834.
Informations pratiques :
Mairie : 6 rue de l'Hôtel de Ville
Tél : 02.35.93.40.50 - Fax :
02.35.93.86.79.
Informations visites : contacter l'office de tourisme
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Historique
des manufactures de Faïences Fines d’Aumale
Pour le moment nous trouvons
deux Manufactures. La première semble apparaître en 1811, c’est la
Manufacture Bailly, qui s’implante de façon très morcelée.
A la cote B 705 et 708 du cadastre de 1825, il existe un moulin et un
magasin. Puis près du lieu où va se trouver l’autre faïencerie, un four
à biscuit et un atelier de peintre.
Par contre nous ignorons où se trouvait son atelier de modelage,
tournage et garnissage.
Certains auteurs (TARDY & LESUR) avancent la date de 1806.
Mais dans nos recherches aux archives, rien ne permet
de confirmer cette date d’implantation à AUMALE. Nous émettons une
hypothèse : depuis le début du 19è le sieur BAILLY était
colporteur
marchand de faïences à Forges les Eaux et que dans cette ville, il
était en bonne relation avec Georges WOOD, créateur de la manufacture
de Forges.
Ce dernier était d’ailleurs le témoin présent en 1805 à la déclaration
de naissance d’Elisabeth Bailly.
Jusqu’en 1808, on trouve toujours BAILLY à Forges a travers d’autres
documents.

En 1810, nous le retrouvons à AUMALE lors de la
naissance d’un de ses fils, où il se déclare comme marchand faïencier
(les deux témoins présents sont Louis Henri LEMOINE et Jean Henri
BESSEL 47 ans, faïenciers).
Ce n’est qu’en 1811, à la naissance de sa fille
Caroline, que BAILLY se déclare marchand fabriquant faïencier et est
témoin son beau frère Louis LEBLOND faïencier. Nous pensons qu’à la
mort de Georges WOOD, BAILLY ne s’est pas entendu avec LEDOUX , le
second mari de Madame WOOD et qu’il a alors appliqué la devise
« du
producteur au consommateur », comme il l’a dit a Madame DUMONT
dans son
article « les assiettes d’Aumale ».
Dans les années 1811 et 1812 nous voyons arriver
plusieurs faïenciers et ouvriers faïenciers venant de Forges (VIVIEN,
Jacques LELONG, Louis LEBLOND).
On voit que la manufacture se développe. En 1815 deux faits
apparaissent : la création du moulin a silex dans la commune de
Ste
Marguerite à Rivery et des demandes de colportages pour aller vers Laon.

De 1815 à 1824, nous rencontrons de nombreux documents
qui indiquent que la manufacture BAILLY et Cie est en fonction.
Le 30 juin 1824, un procès verbal est dressé pour des roues non
conformes sur une voiture appartenant a Bailly. On lui a confisqué sa
voiture et brisé les roues incriminées, sur la place d’Aumale. Ces
problèmes ont provoqué des ennuis financiers qui l’entraînent a se
retirer de la fabrication de faïences, ainsi que Louis LEBLOND son beau
frère et associé.
Au cadastre de 1824-1825, apparaissent comme des
successeurs MERY et LEMOINE, et en 1826 on trouve une mutation à JULLET
et MERY.
Le 16 mai 1827 un incendie détruit une partie des fours. Ce qui remet a
l’ordre du jour une pétition émise en août 1826 pour les risques
d’incendie, et la visite de l’architecte des bâtiments civil de
Neufchâtel et du maire d’Aumale aux frais des sieurs JULLET et MERY.
Entre 1827 et 1830, cette cote cadastrale porte les noms de BAILLET et
LAMBERT à Aumale, et JULLET graveur imprimeur à Paris.
En 1830 cette manufacture ferme ses portes.
En 1832 elle est a la cote cadastrale de BAILLET et LAMBERT à Aumale.
JULLET en paye la cote mobilière jusque 1836.

L’autre faïencerie se situe a la cote cadastrale B645.
Au départ il s’agit d’un moulin a moudre des cailloux pour faïencerie,
situe sur un ruisseau, cote gauche de la rivière Saint Lazare,
construit en 1814 par Jean Marie BAILLET, perruquier à Aumale.
Ce moulin devient la propriété de François Olivier LASSEUR, juge de
paix à Aumale quelques années plus tard.
En 1818, il expose qu’il est propriétaire d’un lieu sis en la ville
d’Aumale « situe à l’emplacement même dont il est question sur
lequel
il est établi une manufacture de faïences ».
Nous pensons que LASSEUR a acheté cette faïencerie, pour établir son
gendre Jean Simon Alexandre PAPE (qui a épousé Pamela LASSEUR a Aumale
en 1813). En 1813, lors de son mariage, Pape est déclaré vivant de son
revenu. Puis en 1815, il vit toujours de son revenu.
En 1817, il est marchand potier. En 1818, il est fabricant de faïences,
et en 1819, à l’exposition des produits de l’industrie à Paris, Pape
est présent. On sait qu’il y a présenté une tasse caliciforme en
faïence fine blanche.
En 1821, on trouve BLONDEL employé a la faïencerie.
Puis en 1823, PAPE est de nouveau déclaré vivant de son revenu. En
1825, la faïencerie est la propriété de BAILLET et LAMBERT.
En 1834, ce n’est plus une faïencerie.
En 1815 BAILLY a fait construire une usine a broyer le silex, dans la
commune de Ste Marguerite a Rivery. En 1826 le moulin est la propriété
de LEMOINE et MERY.
Le moulin n’est plus la propriété d’un faïencier en 1838.
Analyse
Grâce aux historiques et a l’histoire des personnages
rencontrées dans les faïenceries, influant sur la production, on va
placer dans cette analyse une origine de production essentiellement
Forgionne, avec une forte dominante de pièces a décors peints.
L’arrivée de MERY, vers 1824, a du introduire le décor par impression à
Aumale.
Qui est ce MERY ?
C’est un fabricant de faïences.
Il est exploitant de la manufacture de Sèvres en 1808, cette
manufacture avait racheté le brevet d’impression au fils POTTIER de
Chantilly. C’est la que MERY pris connaissance de l’impression. En
1813, il fait une demande pour pratiquer l’impression sous couverte. Il
obtient ce brevet le 25 novembre 1814 à Choisy le Roi.
On le retrouve comme facteur d’impression a Paris au n° 12 de la
rue
Rocher, puis au 39 rue Montmartre, sous la dénomination DORIVAL et
MERY.
Nous avons pu comparer les signatures de MERY à Paris et celle de MERY
a Aumale, lors du décès du comte de MONET,ces signatures sont
identiques.
JULLET, lui est imprimeur en taille douce à Paris.
C’est certainement lui qui a produit une partie des planches
d’impression pour Aumale.

Dans l’influence du décor peint, on trouve un faïencier
venant du Havre, Louis Pierre Florentin, dit « cheminel »
arrivé a
Aumale en 184. Cette influence havraise doit conduire à des décors de
fleurs très dénudés
Matière de fabrication à Aumale
Il s’agit d’une faïence a l’anglaise, appelée aussi
« terre de pipe » , composée essentiellement d’argile
plastique grise
et de silex calciné, broyé, recouverte d’un email transparent
plombifère.
Technique d’impression à Aumale
Exécutée à partir d’une planche de bois gravée, on
imprime sur un papier enduit de matière se révélant glissante à l’eau.
Les pièces sont poissées et l’on dépose dessus les tirages
préalablement imprimés, avec une encre dans laquelle on combine des
oxydes métalliques.
Les tirages découpés à la demande pour épouser les formes des pièces,
on révèle la matière glissante avec une éponge mouillée, et
l’impression se dépose sur la pièce, on retire le papier.
On place ensuite la couverte par immersion et on fait cuire la pièce.
L’encre grasse disparaît et les oxydes restent fixés sur la pièce.
Les couleurs peintes
Le vert, le jaune, le bleu, le brun de manganèse, et
surtout un rouge de fer combiné a la terre ocrée, qui a pour
caractéristique d’être peu solide.
Principaux sujets rencontrés sur les faïences d’Aumale
à décors imprimés
Les portraits royaux, les campagnes napoléoniennes, les
anecdotes de l’histoire de NAPOLEON, la vie d’un soldat sous
l’empire,les petits faits d’arme sous l’empire, la vie du Comte
PONIATOWSKI, les batailles de l’Empire entre la rédition et les cents
jours, l’histoire de Guillaume Tell,une série de chansons, la campagne
d’Espagne sous Charles X, les quatre saisons, le thème allégorique, les
monuments de Paris, des vues de pays étrangers et de Normandie,une
série de chinois, une série de cavaliers dans des médaillons ovales,
des rébus, les Fables de la Fontaine en petite vignettes,puis nous
connaissons une Jeanne d’Arc.
Le décor dans l’aile
Modèles spécifiques à Aumale
Une guirlande de fleurs de pommiers, une guirlande de
clochettes, un motif en alternance d’agrafes fleurdelisées, des motifs
végétaux, un composé de pampres de vigne l’autre de fleurs palmées, des
dessins géométriques circulaires et des palmes stylisées.
Modèles non spécifiques à Aumale
On trouve une guirlande de
pampres de vignes, une guirlande de feuilles de chêne et une guirlande
de fleurs de lys.

Informations pratiques :
Visite possible aux horaires
d'ouverture du secrétariat de la mairie ou sur rendez-vous avec
l'office du tourisme.
Eglise St Pierre
et St Paul
Le visiteur qui arrive à Aumale est tout de suite frappé
par la majesté de son église dont la tour Renaissance, construite vers
1560, s'élève à 46 mètres de hauteur.
Ce monument de 51.80 m de longueur est remarquable à plus d'un titre et
mérite une visite attentive.
Construite de 1508 à 1607, cette église est une oeuvre de la
Renaissance où subsistent quelques traces du gothique flamboyant.
Le choeur, haut de 25 mètres, présente à sa voûte 11 clés pendantes
dont la plus grande mesure 1.45 m de haut. Elles sont en pierre du XVIe
siècle.
L'église étant dédiée à Saint Pierre et Saint Paul, ces
clés se répartissent en deux groupes :
- St Pierre : au centre le Christ, la plus grande avec à sa
droite, à sa gauche et devant lui, trois statues de St Pierre. Derrière
le Christ, les deux apôtres qui étaient le plus souvent avec St
Pierre : St Jean, l'évangéliste et St Jacques.
St Paul : les cinq autres clés lui sont consacrées. Celle du
centre le représente sur le chemin de Damas. Les 4 clés qui l'entourent
illustrent une de ses épîtres : le combat que se livre chacun de
nous entre le bien, le mal, la vie et la mort.
La voûte de la chapelle de la Vierge présente aussi des
clés richement décorées, mais non pendantes : l'Annonciation , la
Nativité, la Présentation de Jésus au temple, l'adoration des mages, la
fuite en Egypte et le massacre des Innocents, entourent une belle
représentation de la Sainte Trinité.
Le buffet d'orgue, remarquable, serait antérieur à 1550. C'est l'un
des plus anciens de la région. L'orgue lui-même est mentionné pour la
première fois en 1579.
Les murs de la chapelle du St Sépulcre sont décorés de fresques.
Recouvertes d'un badigeon de chaux pendant la Révolution, elles ont été
nettoyées au cours de l'été 1997. Le mur sud représente à droite le
Jugement dernier, tel qu'il est décrit dans l'Apocalypse de St
Jean : St Michel, une balance à la main, pèse les âmes qu'un démon
cherche à entraîner. A gauche, les élus se dirigent vers un bel édifice
Renaissance : la Jérusalem céleste, où St Pierre les accueille,
clés en mains. En dessous, un cadre représente la légende de St Hubert.
Sur la première travée de la voûte, les symboles des
quatre évangélistes : l'aigle de St Jean, l'Homme de St Matthieu,
le lion de St Marc, le taureau de St Luc.
Sur la deuxième travée de la voûte : quatre anges musiciens.
Sur le mur est : la Sainte Trinité présente un livre portant les
premiers mots du symbole de St Athanase, docteur de l'Eglise qui a
combattu l'arianisme, hérésie qui refusait le dogme de la Sainte
Trinité.
A l'extérieur, nous
admirerons : la beauté de l'abside, le transept surmonté à ses
deux extrémités des statues de St Pierre, au nord et de St Paul, au sud
le collatéral sud dont les fenêtres aux pointes d'ogives émoussées sont
typiquement Renaissance, présente une élégante tourelle octogonale
coiffée d'un toit en pyramide et qui rappelle celle qui flanque le
clocher.
Entre ces deux tourelles, le
chef-d'oeuvre, malheureusement en mauvais état : le portail Henri
II, attribué à Jean Goujon. Achevé en 1608, il est surmonté du blason
de Claude Ier de Lorraine. De part et d'autre du portail, deux
statues : à gauche, la justice, l'épée à la main ; à droite,
la Religion.
Informations pratiques :
Office de tourisme: 02 35 93 41 68 Fermé le lundi
- document de visite à l'office de tourisme
- visite guidée par l'office de tourisme
La chapelle du
Cardonnoy
Edification au
13e siècle d'une chapelle en l'honneur de la vierge.
Lieu de pèlerinage depuis le Moyen-Age.
Restauration au 17e siècle de la façade du flan
méridional et de la
voûte.
Les poutres
sculptees

Deux poutres sculptées sont à voir :
-au numéro 1 de la rue du Vieux Bourg : longue poutre sculptée de
5,40 x 0,40 m, enseigne d'un artisan fabricant des raquettes. On y
retrouve les opérations essentielles à la fabrication.
-sur parvis de l'église. Enseigne de l'ancien hôtel du Lion d'Or, en
motif central, un lion.
Le pont Henri IV
Lors du conflit qui
l'opposait au cardinal de Bourbon pour la
succession au trône de France, Henri IV, parti à la tête d'une escouade
pour reconnaître les forces ennemies dut battre en retraite ;
blessé au cours de sa fuite par une balle de mousquet. Il ne dut son
salut qu'à Jeanne Leclerc, habitante d'Aumale qui abaissa le pont-levis
pour lui permettre de rentrer et le releva ensuite, interdisant aux
ligueurs l'accès de la ville.
Ce monument commémore ce fait de l'histoire sans lequel elle eut
peut-être été changée.
Le Chateau
d'Aumale (actuelle maison de retraite)
Le premier château d'Aumale fut construit en l'an mille par son
premier seigneur : Guérinfroy.
Maintes fois détruit, c'est sur le même emplacement que le duc de
NEMOURS et d'Aumale reconstruisit ce château après 1652. Les vestiges
actuels, porche d 'entrée, pavillon de droite et bâtiment du fond dit
de "corps de garde " datent donc du 17e siècle.
Le
chemin des remparts
Autrefois, il existait des remparts
à Aumale. les remparts etaient de haut murs, qui servaient à protéger
la ville.

au XVIème siècle, c’est l’ancienne
ruette,
il fut aussi la Rue aux Moines, à l’époque ou les moines empruntaient
ce sentier hors de la ville pour se rendre de l’Abbaye au Château.

Le chemin
des remparts, calme et ombragé, reste un agréable passage pour une
promenade du tour de la ville.
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Halle au beurre -
Prétoire - Prison
La Halle au beurre, d'architecture typiquement normande, est
construite sur l'emplacement de
l'ancien prétoire, édifice du 16e
siècle dont il reste quelques vestiges.
Sous le Hall d'entrée, sur le mur de droite, portant
inscriptions en
vieux français, la pierre scellée dans le mur est
celle qui ornait le
fronton du prétoire.
A l'intérieur, qui était la salle d'audience, sur le
mur de droite, on
peut encore distinguer l'effigie de deux lions et des inscriptions
latines tirées de l'Ancien Testament.
Au sous-sol, les prisons avec leurs anneaux d'attache scellés et gravés
dans le mur, quelques "témoignages " de détenus.
Informations pratiques :
Office de tourisme : 02 35 93 41 68
Possibilité de visite guidée
La tour de l'Abbaye
d'Auchy
Tour d'habitation datant du 16e siècle.
De l'abbaye d'Auchy confiée à l'agrégation des bénédictins de Saint
Maure, il ne reste plus que cette tour et le logis des moines, qui lui,
est du 18e siècle.
L'abbatiale et le cloître ayant disparu au 18e.
Par ailleurs, nous vous invitons à voir:
- la place des marchés: maisons du 17e siècle, pavés d'origine
- les vieilles rues normandes: la rue des Tanneurs, la rue du Hamel
- le chemin des Remparts
- nos murs du 16e siècle, ancienne ceinture de ville

Le site abbatial est installé depuis la fin du Xème siècle en un
lieu appelé Auchy, sur une terrasse aménagée qui domine sur sa rive
gauche la vallée de la Bresle.
D’abord collégiale puis prieuré, l’Abbaye Bénédictine atteint
l’apogée de sa splendeur durant les XIIème et XIIIème siècles, son
église était considérée comme l’une des plus belles de la province.
Elle connaît les vicissitudes de l’histoire et doit être reconstruite
ou restaurée à plusieurs reprises.
Lors de la Révolution, le monastère est vendu comme bien national ;
l’église abbatiale et de nombreux bâtiments sont démolis ; l’église
paroissiale contiguë de Sainte-Marguerite-lès-Aumale disparaît à son
tour en 1812.
Du passé prestigieux de l’abbaye subsiste un long bâtiment
conventuel qui a conservé l’aspect extérieur de sa dernière
restauration réalisée par les Bénédictins réformés de Saint-Maur au
début du XVIIIème siècle.
Jusqu’en 1793 cet édifice, en pierres à parement de briques, était
adossé à l’église abbatiale et au cloître. Il abritait la salle des
hôtes, la salle capitulaire, le réfectoire, la cuisine et à l’étage le
dortoir des moines et la bibliothèque.
Sur la façade avant figurent toujours le blason de la Normandie et
les armoiries des princes de Bourbon, ducs du Maine et d’Aumale.
Le parc actuel a gardé les limites de l’ancien enclos abbatial. À
côté de la grille d'entrée, les ruines de la chapelle Sainte-Clotilde
construite en 1815 rappellent la volonté des habitants de maintenir un
lieu de culte en cet endroit.
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Au
pays du rêve, un monde enchanté

Réalisé par un artisan artiste aumalois,
Mr COQUIGNY,
un monde de mobiles : une oie, un héron, des animaux domestiques,
le
forgeron et le pécheur et autres surprises sous le patronage d’Henri IV sur son cheval.
Un monde enchanté qui fait rêver, qui s’anime et vit au fil de l’eau.
Le
Parc aux daims
Entre la Résidence du Duc d’Aumale et
le camping, sur les hauteurs de notre cité ducale, ces cervidés vous
invitent à découvrir la vue panoramique.
La minoterie Lambotte
La MINOTERIE LAMBOTTE ou "Moulin du Roy" est sise 2 rue Saint Lazare à
Aumale. Elle a été classée monument historique en 2004. Elle est la
propriété de la famille Lambotte depuis 1902.
Cette Minoterie est la preuve de la dernière révolution industrielle de
la meunerie de la fin du 19ème siècle, avec l'invention des broyeurs à
cylindres qui remplacèrent, petit à petit, les meules.
Le "Moulin d'Aumale" fait partie du Patrimoine Culturel et Industriel, non seulement de notre région mais de la France.
Pour toutes les images et notice complète sur ce bâtiment, consulter le site :
http://www.culture.gouv.fr
bases de données : architecture patrimoine - Mérimée - patrimoine architectural, recherche experte
localisation : Aumale
titre : minoterie Lambotte.
Histoire d'Aumale
Histoire de la ville d'Aumale
AUMALE, autrefois appelé Alba Marla, qui veut dire Marne Blanche. Cette
marne étant abondante dans le sol de notre région. Au fil des ans, le
nom se transforma en Aubemalle, Aumalle et enfin AUMALE.
Du Xe au XIIIe siècle, AUMALE et son comté appartenaient au Duc de
NORMANDIE. Ont également traversé l’histoire, les communautés
religieuses, à commencer par les Bénédictins de Saint Lucien de
Beauvais, qui édifièrent au XIe siècle le prieuré qui devint au XIIe
siècle l’Abbaye Saint Martin d’Auchy. La tour de l’abbaye d’Auchy est
encore le témoignage de cette présence. Au XIIe siècle, Philippe
Auguste dans le conflit qui l’opposait à RICHARD CŒUR DE LION détruisit
la ville et rasa la forteresse.
Ensuite, durant cent cinquante ans, la ville connût une période calme
pendant laquelle elle se reconstruisit ainsi que son abbaye. Au XIIe
siècle, création d’une léproserie devenue ensuite, fin du XVIe siècle,
le premier collège d’AUMALE.
En 1472, CHARLES LE TEMERAIRE dans le conflit qui l’opposait à LOUIS
XI, détruisit à nouveau la ville et l’abbaye. Sous LOUIS XII,
reconstruction de la ville et de son abbatiale qui va subsister pendant
trois cents ans.
En 1549, Antoinette de Lorraine, duchesse d’AUMALE, accueillit les
sœurs dominicaines qui vinrent au nombre de 12 et prirent en charge
l’éducation des enfants. Cette communauté religieuse était abritée dans
le couvent Saint Dominique. Vivant en semi-autarcie, on peut encore
voir le moulin Saint Dominique qui était un moulin à huile, et le mur
d’enceinte du couvent. Cette communauté a disparu à la révolution.
1592, bataille d’AUMALE (dans la lutte qui opposait Henri IV au
cardinal de BOURBON pour la succession au trône de France) : mise à sac
de la ville par les troupes du Duc de PARME, la ville ayant porté
assistance à Henri IV alors que le duc d’AUMALE, Charles de LORRAINE
était un des principaux chefs de la ligue.
Dès le XIIe siècle, AUMALE possédait un hôpital qui fut fondé par les
comtes d’AUMALE, en l’honneur de Dieu et du bienheureux Saint Nicolas,
évêque de Myrrhe, et ce jusqu’en 1599.
En 1629-1633, violents incendies qui détruisirent la ville, hormis
l’hôtel de ville et l'église (constructions en dur), c’est pourquoi la
majorité des habitations en bois date du 17e siècle.
De 1633 à 1634, une partie de la population est décimée par une
épidémie de peste, l’autre partie trouve refuge dans les villages
environnants, la ville est pratiquement déserte.
De 1642 à la Révolution, les pénitents de Saint François s’occupèrent à
domicile des malades et des mourants. Ils construisirent leur couvent
avec les matériaux du château en ruine donnés par le Duc Charles de
SAVOIE. On les appelait religieux de pic-pus ou du tiers ordre de saint
François.
De 1631 à 1632, reconstruction du château dont il reste les vestiges
actuels, porte d’entrée, pavillon à droite et bâtiment du fond.
En 1686, le duché d’AUMALE fut saisi et vendu à mademoiselle de
Montpensier qui en fit cadeau à Louis Auguste de BOURBON, comte d’EU,
duc du MAINE et d’AUMALE (fils de Louis XIV et de Mme de Montespan).
Ses enfants n’ayant eu aucune postérité, la terre d’AUMALE revint en
1775 au duc de PENTHIEVRE, comte d’EU et duc d’AUMALE qui fut un grand
bienfaiteur de la ville d’AUMALE.
Parmi ses enfants, une fille Louise Adélaïde de BOURBON se maria à
Louis Philippe Joseph d’ORLEANS dit " Philippe Egalité ". Elle fut la
mère de Louis Philippe d’ORLEANS qui devint roi des Français en 1830.
Leur cinquième fils naît en 1822, Henri Eugène Philippe Louis
d’ORLEANS, reprit le titre de duc d’Aumale. Particulièrement connu lors
de la conquête d’ALGERIE, il remplace BUGEAUD comme gouverneur et en
1847 prend la smala d’ ABD EL- KADER.
En 1870, il sollicite le droit de combattre pour son pays. En février
1871, il est élu membre de l’Assemblée Nationale. En juin 1871, une loi
de bannissement l’oblige à s’exiler en Angleterre. Il ne revient à
l’Assemblée qu’en 1872 après l’abrogation de la loi sur le
bannissement. Il est réintégré dans l’armée comme général en 1872.
La loi de 1886 ayant décidé l’expulsion des prétendants et exclu les
membres de leur famille de toute fonction publique, le prince fut
limogé par le général BOULANGER. Il se retira à Bruxelles et revint au
château de CHANTILLY en 1889 après que le décret d’expulsion fut
rapporté. Il mourut en 1897 à ZUCCO près de PALERME. Il légua ses
biens, le château de CHANTILLY et les richesses qu’il contenait ainsi
que tout le domaine à l’Institut de France qui en a la conservation.
AUMALE fut jadis renommée pour ses serges, étoffes, tanneries,
faïences, industries prospères aujourd’hui disparues. Dès le XIe siècle
, AUMALE était célèbre pour ses foires.
Au XIIIe siècle, fabrication des serges et des draps, industries
ruinées pendant la guerre de cent ans mais on note une reprise de cette
activité au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, l’industrie textile se
développe, les troupes de sa majesté étaient habillées en serge
d’AUMALE. Au XVIIe siècle, un traité avec l’Angleterre ruine cette
activité.
Début du XIXe siècle, essor de l’industrie de la faïencerie et de
l’industrie du cuir très ancienne et qui perpétua son activité jusqu’en
1850.
Georges DUQUENNE
(documentation et extraits tirés de
l’ouvrage de M. DUQUENNE, voir bibliographie)
Connaissons-nous bien le nom des rues de notre ville ?
Ces quelques notes apporteront peut-être un peu de connaissances ou de
souvenirs dans nos esprits sur les appellations des rues et places de
notre cité.
Au cours de 400 ans, c'est-à-dire depuis le XVIème, toutes les rues ont
possédé quelquefois six dénominations différentes. La dernière
dénomination générale des rues date du 9 juin 1970.
° Place des Marchés
Autrefois Grande Rue ou Rue des Halles, c'est sur cette place que
s'étendaient, sur plus de quarante mètres de longueur, deux halles qui
abritaient les nombreuses marchandises présentées les jours de marché.
Etaient réunies dans cet ensemble la halle aux grains, aux draps, aux
tanneurs, aux merciers, aux sueurs et aux
bouchers.
Elle fut encore Place de la Révolution, Place des Armes, à cause des
différentes prises d'armes - militaires, pompiers - qui s'y déroulaient
habituellement. Comme en de nombreux endroits de la ville, on constate
une dénivellation entre les deux côtés, ce qui fait distinguer le "rang
du haut" et le "rang du bas".
° Rue du Bailliage
Rang du Haut de la Grande Rue, Rue de l'Auditoire, Rue de
Dampierre, Rue des Halles et Rue d'Auchy, elle est la rue où se situait
le Bailliage de la ville, siège de toutes les juridictions,
c'est-à-dire le Prétoire avec sa justice de paix et ses prisons qui
furent démolis et remplacés par la halle actuelle en 1869.
° Rue de l'Abbaye d'Auchy
Faisant face à la précédente, on lui attribua souvent la même
appellation c'est-à-dire Rue de Dampierre, Rue des Halles, elle fut
aussi Rang du Bas de la Grande Rue, Rue du Neuf-Bourg et Rue d'Auchy,
elle mène naturellement à l'ancienne abbaye d'Auchy distante de
quelques centaines de mètres.
° Rue des Procureurs
On ne sait pourquoi elle fut durant des siècles la Rue des
Mauvaises Paroles, mais sa proximité avec le "bas fond" et les
murailles de la ville peut laisser penser que ses habitants n'y
pratiquaient sûrement pas le langage le plus châtié. Elle fut quelques
temps Rue de la Réunion puis Rue de l'Egalité.
° Rue de la Poterie
Initialement nommée Ruette Cardachet, on y cardait sans doute des
laines qui firent l'industrie et la richesse de la ville. Une pièce des
Archives Nationales de 1589 montre que la Commanderie de Malte de
Villedieu-la-Montagne (commune de Haucourt dans le canton de
Forges-les-Eaux), possédait une maison faisant l'angle avec la Rue
Colleau (actuel Boulevard des Fontaines). Un atelier de poterie situé
dans cette ruelle a de toute évidence laissé la trace de son activité
aujourd'hui disparue.
° Rue aux Juifs
Tout le territoire de la France a, au cours du Moyen-Âge, abrité
des communautés juives. Dans le département de la Seine-Maritime, sept
villes ont encore une Rue aux Juifs. En novembre 1953, un fait
surprenant se produisit dans notre rue, une cave s'affaissa provoquant
un trou de 6 mètres de profondeur. Ce même jour, la poissonnerie de Mme
Villerelle et la maison voisine se fissuraient dangereusement : il
fallut évacuer ces deux immeubles. On crut un moment que des nappes
souterraines étaient cause de ce désastre. Aussitôt M. Ruelloux,
ingénieur T.P.E., entreprenait des fouilles et décidait d'élucider le
mystère. Une sonde de 6 mètres ne donna rien. On creusa alors un puits
profond, étayé, cloisonné, et après des semaines ces efforts furent
récompensés. Le puits aboutissait, à 14 mètres de profondeur, à un
vaste souterrain qui fut visité par M. André Durant, Conservateur du
Musée Mathon de Neufchâtel-en-Bray, qui détermina "des caves voutées où
s'amorce un profil ogival, ce qui n'est pas chose courante à 14 mètres
de la surface du sol".
On parle, déjà au XIIIème siècle, des énormes créances des Juifs, ce
qui peut s'expliquer par la très importante industrie de draps
aumaloise ; comme la majorité de leurs coreligionnaires, les Juifs
étaient soumis à des restrictions très sévères des pouvoirs publics :
on leur permettait seulement d'exercer la banque et cette obligation
très dure fit qu'ils excellèrent dans le commerce de l'argent. Il est
donc vraisemblable que cette communauté, obligée par son commerce à
garder des objets précieux et des valeurs importantes a creusé des
caves aussi profondément sous terre pour mettre à l'abri du vol une
partie de ses biens et quelquefois même leur propre personne.
La plus ancienne appellation est, sous forme péjorative, Rue de la
Juiverie, elle fut plus tard Rue de la liberté, Rue de la Fraternité,
Rue des Juifs puis finalement Rue aux Juifs.
° Rue Saint-Pierre
Les aumalois la nomment souvent Rue de l'Eglise, comme il y a
plusieurs siècles. Elle fut aussi à la Révolution Rue de l'Egalité puis
Rue des Bouchers. Le portail latéral sud de l'église, attribué à Jean
Goujon demeure l’œuvre maîtresse de cette rue.
° Rue Nicolas Barré
(autrefois Rue du Vieux Cimetière)
Elle fut la Rue du Dessoubs l'Eglise, Rue de l'Humanité, Rue de
la Vertu et longtemps Rue de l'Hôpital. Cette rue fut ouverte au début
du XIX ème siècle, prenant une partie du premier cimetière de la
paroisse transféré, pour des causes de salubrité et d'exiguïté, à
l'endroit de celui que nous connaissons aujourd'hui. Le très ancien
hôpital de la ville se trouvait face à l'abside de l'église, il devint
ensuite une école de jeunes filles après 1894 et fut détruit par les
bombardements de 1940.
° Boulevard des Fontaines
On sait qu'il était dans les mœurs des populations primitives de
s'installer le long des cours d'eau. A Aumale, elles ont obéi à cette
loi commune ; notre ville fondée sur la Bresle a remonté, au cours des
âges, les pentes du coteau. Cette rue est probablement la plus ancienne
de la cité. Rue du "Viel-Bourg", elle est déjà au XIIIème une rue
faubourienne, mal habitée, mal famée, comme le sont toutes les rues qui
avoisinent les fortifications et c'est pour cette raison qu'on l'appela
Rue des Marcus ("marcous", "maqreux", signifiant "souteneur"). On sait
que l'attribution des noms des rues n'était pas, comme de nos jours, un
fait administratif. Elle se produisait peu à peu, au hasard du caprice
populaire. Cette multiplicité des noms de rue prouve leur origine
vulgaire et l'indifférence des échevinages. En 1570, c'est la Rue de
l'Abreuvoir ; cette rue fut encore nommée Rue Colleau, Rue de la
Régénération, Place des Chantiers, Rue Louis-Philippe et enfin
Boulevard des Fontaines, car, selon nous, son ouverture extra-muros
conduisait aux sources des eaux minérales à l'emplacement actuel
"Butagaz" sur la zone industrielle.
° Rue Saint Dominique
Son nom le plus ancien que nous connaissons est Ruette du Moulin
à Huile à cause d'un moulin de ce type que possédaient les religieuses
dans l'enclos de leur monastère. Elle s'appelait déjà rue Saint
Dominique avant la Révolution, tirant son nom des religieuses
dominicaines établies à sa proximité. On trouve encore Rue de la
Concorde ainsi que Cul de sac Saint Dominique, Cul de sac du Lavoir ou
Impasse Saint Dominique, la rue s'arrêtant à la rivière que l'on
traversait par une passerelle.
° Rue du Jeu de Paume
Cette ruelle conduit au Petit Mail qui était autrefois une
esplanade où l'on pratiquait le jeu de paume. Antérieurement, elle fut
Rue des Cornes, puis Rue des Trois Couleurs sous la Première république
et Rue des Trois Rois.
° Rue Saint-Lazare
Rue Saint-Ladre, elle conduisait autrefois à une maladrerie, ou
Rue de L'Homel de la Mère Dieu pour un orme creux ou creusé
intentionnellement d'une niche pour y loger une vierge. Une porte
fermait la ville, elle se situait au niveau de la rivière (actuellement
entre le Garage Renault et la Maison Berville). Un côté de la rue fut
démoli par les bombardements de la dernière guerre et elle fut élargie
lors de la reconstruction.
° Rue de Birmandreis
Sans avoir tout à fait la même configuration, elle remplace la
Rue des Chambres, détruite aussi en 1940, qui se prolongeait par la Rue
de Normandie d'aujourd'hui. C'était autrefois la Rue des Cambes ou rue
des brasseries ; à Amiens, les cambiers étaient les brasseurs de bière.
Cette petite industrie de bière tenait une bonne place dans notre
commerce local. Une autre porte de la ville se situait au carrefour, au
départ de la Rue de Normandie. On donna le nom de Birmandreis à cette
rue par reconnaissance envers une petite ville d'Alger qui, par
plusieurs dons, aida notre ville sinistrée après la guerre.
° Rue Claude Damois (Rue du
Vieux-Bourg)
Loin dans le temps, c'est la Rue des Boucheries. Elle est le
prolongement du rang du haut de la Place des Marchés. On la retrouve
sous le nom de Rue du Vieux-Bourg au siècle dernier. A l'endroit où se
termine la rue, là où s'amorce la montée sur la rue du Hamel, s'élevait
une troisième porte fermant la ville qui se nommait Porte du Hamel.
° Rue René Gicquel (Rue
Centrale)
C'est en 1870 que fut percée, à travers maisons et jardins du
centre de la ville, la Rue Centrale. Pour traverser Aumale, il fallait
autrefois utiliser des rues à forte pente (aux Juifs ou des
Procureurs). Neuf années de tractations furent nécessaires au maire,
Monsieur Chevallier, pour convaincre de l'intérêt de cette percée.
Cette rue, presque entièrement détruite au cours de la dernière guerre,
fut élargie lors des reconstructions. La construction d'angle, abritant
depuis plusieurs années le Syndicat d'Initiative, date de 1876, elle
fut bâtie pour abriter notre première Caisse d'Epargne.
° Rue de l'Hôtel de Ville -
Rue Marcel Aubruchet
Rue du Neuf-Bourg, Rue de Marat, Rue de la Loi, Rue du Grenier à
Sel, Rues des Tavernes, elle est celle où se situe l'Hôtel de Ville,
édifice acheté par la ville en 1752. Cette rue abrita également le
Grenier à Sel et la Gendarmerie (côté gauche en descendant la deuxième
partie de la rue).
° Chemin des Remparts
Au XVI ème siècle c'est "l'ancienne ruette" ou "la sente qui
soulloyt aller de l'abbye au chasteau", on le nomme aussi en 1542
"sente des foyrières" (foris, forêt, c'est-à-dire en dehors de la
ville), il fut aussi la Rue aux Moines, ce sentier hors la ville que
les moines empruntaient pour se rendre de l'abbaye au château. Le
Chemin des Remparts, calme et ombragé, reste de nos jours un agréable
passage pour une promenade du tour de la ville.
° Rue des Tanneurs
Autrefois Rue Longue ou Longue Rue puis Rue Brutus, elle fut
durant longtemps le siège de la petite industrie de la tannerie
aumaloise qui était très prospère au XVIIIème siècle. Une autre porte
fortifiée fermait la ville à l'extrémité de cette rue juste avant le
pont. Cette Porte de la Longue Rue fut providencielle en sauvant le roi
Henri IV de ses poursuivants en 1592, mais malheureusement elle fut
démolie en 1811. Tout près du pont, une stèle rappelle le fait
historique dont notre ville s'honore.
° Rue Soeur BADIOU
Elle prolonge la rue Claude DAMOIS et mène à la Maison de
Retraite. Le Conseil Municipal donna le nom de Soeur BADIOU à cette rue
en mémoire du souvenir impérissable que celle-ci laissa en notre ville
et plus particulièrement à son hospice. Cette religieuse arriva à
AUMALE en 1864 pour diriger l'hospice (qui se trouvait encore au chevet
de l'église) où elle prodigua la charité, y allant même de sa fortune
personnelle, et les soins nécessaires à tous, orphelins, malades,
vieillards, soldats blessés et ce durant 48 années. Lorsqu'elle y
décéda en 1912 âgée de 81 ans, tous s'étonnèrent qu'on ne lui au pas
encore décerné la Légion d'Honneur, elle qui l'avait méritée plusieurs
fois. Une pétition ayant fait l'unanimité, l'Administration se montra,
sans hésiter, favorable à la distinction.
° Rue Jacques GALLEMAND
Jacques GALLEMAND est un des enfants les plus illustres de la
localité. Né à AUMALE en 1559, il en fut curé, puis fut nommé vicaire
général de l'Archevêque de ROUEN. Docteur en théologie de l'Université
de PARIS, il fonda le Collège d'AUMALE en 1594. Premier supérieur des
Carmélites, il mourut à BESANCON en 1630.
° Rue Abel-Marie DECAUX
Abel-Marie DECAUX, né en 1869, passa toute sa jeunesse à AUMALE
où son père, M. Louis DECAUX, de vénérée mémoire était instituteur
public et exerça une grande et belle influence sur sa génération.
Secrétaire de mairie, il classa et rechercha les archives de la ville.
Econome de l'Hospice, il y décéda en 1926, à l'âge de 96 ans. Son fils,
après avoir enseigné quelques années avec son père, se mit à étudier la
musique. Au conservatoire de PARIS, Abel-Marie DECAUX obtint un premier
prix d'orgue. Organiste à ST-GERVAIS, puis titulaire du Grand Orgue de
la Basilique du Sacré-Coeur de MONTMARTRE, il partit comme professeur
au conservatoire de ROCHESTER aux Etats-Unis. Il composa de nombreux
morceaux d'orgue dont les Aumalois eurent souvent le bonheur d'entendre
l'exécution par leur auteur lorsque celui-ci venait passer ses vacances
chez son frère. Reconnaissant son talent, le gouvernement français lui
attribua la Légion d'Honneur. Il mourut en 1943 et est inhumé au
cimetière d'AUMALE.
° Rue Jeanne Leclerc
Cette rue, dédiée à Jeanne LECLERC, notre héroïne locale,
perpétue le souvenir de la bataille que livra le roi Henri IV aux
portes de la ville. En abaissant le pont-levis de la porte de la
Longuerue celle-ci sauva le souverain d'une mort certaine, ce qui, sans
nul doute, eût changé le sort de la France.
° Rue Alfred Le Petit
Encore un illustre enfant d'Aumale qui naquit en 1841 et qui
décéda à Porto en 1909. Alfred le Petit était surtout connu dans les
milieux artistiques et montmartrois comme caricaturiste de premier
ordre. Egalement peintre de talent, certaines de ses oeuvres se
trouvent au Musée du Louvre. Plusieurs expositions d'huiles, aquarelles
et dessins originaux ont déjà eu lieu à Aumale démontrant la très large
palette artistique et humoristique du personnage.
° Rue Alexandre Duchesne
Le conseil municipal a voulu perpétuer le souvenir d'un
maire en lui dédiant le nom d'une rue de notre ville. Ce maire, par ses
initiatives hardies et heureuses, transforma et modernisa la ville :
sous son administration furent construits l'Hôtel des Postes, la Caisse
d'Epargne, l'Hôpital-Hospice, le percement de l'Avenue de la Gare et
l'adduction d'eau potable, parmi de nombreuses autres réalisations.
° Rue Guerrinfroid
Elle marque le souvenir du compagnon de Rollon, celui-ci
le nommant premier comte d'Aumale. Cela se passait quelques années
avant l'an 1000.
Récapitulatif
chronologique des seigneurs,
comtes et ducs d'Aumale
996 - 1897
Les dates correspondent aux années de possession du titre.
AUMALE : comté de 996 à 1547 puis duché-pairie de 1547 à 1792.
996 -10.. : GUERINFROY
…. -1048 : GUERINFROY Aymard,
le fils.
1048-1052 : BISET-GUERINFROY,
Berthe, la fille mariée en 2è noces avec Hugues II, premier comte de
Ponthieu.
1052-1053 : ENGUERRAND II de
PONTHIEU, épouse AELIS, demi-sœur de GUILLAUME LE CONQUERANT.
1053-1063 : AELIS, veuve d ’
ENGUERRAND II DE PONTHIEU
1063-1087 : ADELIDE, fille de
AELIS, épouse EUDES 1er d’AUMALE de la maison de CHAMPAGNE.
1087-1126 : ETIENNE, comte
d’AUMALE épouse HAVISE DE MORTEMER.
1126-1180 : GUILLAUME 1ER,
fils d’ETIENNE, comte d’AUMALE.
…..-….. : HAVIZE, fille de GUILLAUME 1er épouse :
1180-1189 : GUILLAUME DE
MANDEVILLE.
1189-1191 : GUILLAUME DE FORZ.
1192-1196 : BEAUDOUIN DE
BETHUNE.
1204-1216 : RENAUD DE
DAMMARTIN, épouse IDE DE BOULOGNE.
….-…. : SIMON DE DAMMARTIN,
épouse MARIE DE PONTHIEU
1216-1233 : MAHAUT, fille de
RENAUD DE DAMMARTIN, épouse en 1216, PHILIPPE HUREPEL, fils de PHILIPPE
AUGUSTE et d’AGNES DE MERANIE.
1233-1238 : MAHAUT, veuve de
PHILIPPE HUREPEL
1238-1249 : ALPHONSE III, roi
du Portugal qui la répudie en 1249.
1249-1259 : MAHAUT reprend
son titre.
1259-1279 : JEANNE, fille de
SIMON DE DAMMARTIN,
1ères noces : FERDINAND DE CASTILLE, 2ème noces : JEAN DE NESLE.
1279-1302 : JEAN Ier DE
CASTILLE-PONTHIEU, petit-fils de JEANNE.
1302-1341 : JEAN II DE
PONTHIEU, épouse CATHERINE D’ARTOIS.
1341-1356 : JEAN V
D’HARCOURT, épouse BLANCHE DE PONTHIEU.
1356-1387 : JEAN VI
D’HARCOURT, épouse CATHERINE DE BOURBON.
1387-1452 : JEAN VII
D’HARCOURT, épouse MARIE D’ALENCON.
1418-1421 : THOMAS, duc de
CLARENCE, frère du roi d’ANGLETERRE pendant l’occupation anglaise.
1389-1424 : JEAN VII
D’HARDOURT , mort à la bataille de Verneuil.
1452-1476 : MARIE d ’
HARCOURT, sœur de JEAN VIII, veuve d’ANTOINE DE LORRAINE.
1476-1508 : RENE II DE
LORRAINE VAUDEMONT, petit-fils de MARIE D’HARCOURT.
1ères noces : JEANNE D’HARCOURT, 2ème noces : PHILIPPA DE GUELDRES
1508-1547 : CLAUDE 1er de
LORRAINE, épouse ANTOINETTE DE BOURBON, comte d’AUMALE.
1547-1550 : FRANCOIS DE
LORRAINE, épouse ANNE D’ESTE, duc d’AUMALE.
1550-1573 : CLAUDE II DE
LORRAINE, duc d’AUMALE, épouse LOUISE DE BREZE.
1573-1595 : CHARLES de
Lorraine, duc d ’ AUMALE
1631-1632 : HENRI DE SAVOIE,
épouse ANNE DE LORRAINE, fille du duc d'AUMALE.
1632-1638 : ANNE DE LORRAINE,
sa veuve.
1638-1641 : LOUIS DE SAVOIE,
leur fils aîné sans postérité.
1641-1652 : CHARLES AMEDEE DE
SAVOIE, duc d 'AUMALE, épouse ELISABETH DE VENDOME.
1652-1659 : HENRI II DE
SAVOIE, sans postérité, épouse en 1657, MARIE D’ORLEANS, fille du duc
de LONGUEVILLE, duc d ’ AUMALE.
1659-1686 : MARIE JEANNE
BAPTISTE DE SAVOIE, duchesse d ’ AUMALE, fille de CHARLES AMEDEE,
épouse de CHARLES EMMANUEL DE SAVOIE.
1686-1736 : LOUIS AUGUSTE de
BOURBON, Comte d’EU, duc du MAINE et d'AUMALE, épouse ANNE-LOUISE DE
BOURBON CONDE.
1736-1775 : LOUIS CHARLES DE
BOURBON, Comte d’EU, 2ème fils.
1775-1792 : LOUIS JEAN MARIE
DE BOURBON, duc de PENTHIEVRE, comte d’EU, duc d’AUMALE, fils du comte
de TOULOUSE, épouse MARIE THERESE D’ESTE.
1822-1897 : HENRI EUGENE
PHILIPPE D’ORLEANS, duc d ’ AUMALE, 5è fils de LOUIS PHILIPPE, épouse
la princesse CAROLINE DE BOURBON-SICILE
Les
Maires d’Aumale de 1860 à nos jours
- Juillet 1852
Jules Beaucousin
- Août 1863
Edmond Chevallier
- Novembre 1870
Henry Miellot
- Mai 1871
Edmond Chevallier
- Décembre 1877
Auguste Le Cointe, fait fonctions de Maire
- Mars 1878
Jean-Baptiste Pognie
- Décembre 1879
Nicolas Miellot, fait fonctions de Maire
- Février 1881
Nicolas Miellot
- Mai 1882
Auguste Le Cointe
- Juin 1882
Nicolas Miellot, fait fonctions de Maire
- Décembre 1882
Nicolas Miellot
- Juillet 1883
Florent Cornette, fait fonctions de Maire
- Février 1884
Florent Cornette
- Mai 1888
Alexandre Duchesne
- Novembre 1900
Alphonse Houé
- Novembre 1905
Alfred Périer
- Mai 1908
Achille Bufaral
- Juin 1911
Alphonse Houé
- Décembre 1915
Gontran Vermont, fait fonctions de Maire
- Décembre 1919
Gontran Vermont
- Mai 1935
Edgard Dupuy
- Mars 1941
Pierre Dupuy
- Septembre 1944
André Six
- Février 1947
Emilien Fenot
- Octobre 1947
Pierre Dupuy
- Avril 1953
Jean-Noël Yvart
- Octobre 1958
Edmond Guillemarre
- Janvier 1970
André Châtelain
- Octobre 1973
Marcel Fourquez
- Mars 1989
Pierre-Marie Duhamel
- Mars 2008
Paul Lion
- Avril 2010 - 2024
Virginie LUCOT AVRIL
- 2024
François SELLIER
Aumale et la vallée de la Bresle
La Vallée de la Bresle

Les paysages qu’offrent la Vallée de la Bresle et ses affluents,
constituent un patrimoine qu’il appartient a chacun de préserver,
péréniser, capitaliser, et mettre en valeur.
Présentation de la vallée de la Bresle :
La Bresle est une rivière côtière aux eaux poissonneuses d’environ 71
km de longueur, qui constitue la frontière entre la Normandie et la
Picardie depuis la départementalisation de 1790.
Par ses frondaisons de peupliers, d’aulnes, de saules et de hêtres, par
la richesse de sa palette automnale la Vallée de la Bresle offre, vue
de ses versants de splendides panoramas.
Vallée de la Bresle Maritime
Découvrir la Vallée de la Bresle Maritime, c’est aussi une rencontre
avec l’histoire de notre région. La Grande Histoire, celle du Mariage
de Guillaume le Conquérant à Eu avec Mathilde de Flandres
Très varié, la patrimoine de la Vallée se décline aussi dans
l’architecture des églises de villages, les verreries, l’habitat
ouvrier, ou encore les anciens ateliers de serrureries, très nombreuses
dans le Vimeu, plateau picard entre la Bresle et la Somme.
La Vallée de la Bresle produit 80 % des flacons de parfums de marque
réalisés dans le monde entier. Autrefois en forêt, ces verreries se
sont installées en fond de vallée lorsque la ligne de chemin de fer
Paris-Le Tréport fut construite.
Aujourd’hui, des musées retracent l’histoire des verreries, du travail
du verre et plus particulièrement la réalisation d’un flacon de parfum.
A
cette époque, en 1592, on attribue à Aumale des convictions très
équivoques à première vue, mais qui se révéleront en fait, par la
suite, comme très honorables et lui feront payer un lourd tribut. Alors
que par son duc Charles II de Lorraine, Aumale se doit d’être ligueuse,
elle n’en est pas moins royaliste de par son fief important du Bois
Robin dont le seigneur était protestant et voué au roi. Le sieur de
Barbin, seigneur du Bois Robin, avait en ville des tenanciers, des
droits divers, des plaids de quinzaine, un prétoire avec droit de
justice. Cette situation influença sûrement le geste spontané et
généreux de Jean le Cauchois, Capitaine de la Ville d’Aumale, qui
ordonna expressément à une jeune aumaloise nommée Jeanne Leclerc,
d’ouvrir la porte de notre ville au roi Henri IV poursuivi et blessé
par ses assaillants.
Cette prise de position du sieur Le Cauchois, vicomte d’Aumale, reflète
le sentiment général du peuple français de cette époque : le Français,
bien que portant les armes contre Henri IV, tire vanité de la bravoure
de ce roi son compatriote et en méprise davantage l’empiètement et le
flegme espagnol.
De ce combat d’Aumale et malgré l’erreur commise par le souverain,
celui-ci sort victorieux. Sa vaillance à laquelle notre cité aumaloise
n’est pas restée indifférente l’a rendue très populaire et cette
popularité demeure encore comme en témoigne cette commémoration.
Extrait du livre « quatrième
centenaire de la journée d’Aumale – 1592-1992 »
Né
le 8 juin 1841, Alfred, Achille, Alexandre Le Petit naquit a Aumale. De
fils horlogeur – bijoutier. Il apprit à lire, écrire et a dessiner a
l’école d’Aumale, puis fut envoyé a St Riquier pour poursuivre ses
études.
Quand il était en vacances à Aumale, son père l’initiait à
l’horlogerie, et il a fabriqué de toute pièces plusieurs mouvements,
dont un régulateur, pièce de précision, qu’il avait conservé dans son
atelier de Levallois Perret. Mais tout en ajustant des rouages de
montres et de cartels, il était absorbé par l’ « AMOUR DE LA PEINTURE
ET DU DESSIN » Il passait alors tous ses loisirs à dessiner ou a
peindre tout ce qui lui tombait sous les yeux, ou a couvrir des albums
d’innombrables croquis.
Il se retirait dans le grenier de la maison paternelle pour y dessiner.
Mais le brave horloger était furieux car il voyait en lui un futur
horloger et non pas un artiste. Il arrête ses études a seize ans et
entre, sans grande conviction, dans l’atelier de son père. Une vieille
tante, dévote, apaisa la colère de l’horlogeur, car, usant de ses
relations avec le clergé, elle fit commander un tableau de « plusieurs
mètres de large, sur plusieurs mètres de haut » afin d’orner le maître
autel de l’église de Beaucamps le Vieux. Alfred représente une «
résurrection ». Malheureusement le tableau a été détruit en même temps
que l’église de Beaucamps par un cyclone le 10 août 1895.
Il devait être superbe, car les habitants ravis, décidèrent, par
acclamation, de porter le peintre et son chef d’œuvre en triomphe,
jusqu’à l’église. On plaça Alfred sur ce tableau. Malheureusement,
tandis que le cortège faisait retentir des cantiques, la toile céda
sous le peintre religieux qui passa a travers…. . Le succès se
transforma en déroute, car on lui reprocha d’avoir fait « de la
mauvaise marchandise ». Alfred « radouba » son tableau et reçut alors
son premier argent.
L’animalier
FLERS qui venait peindre les vaches dans les prés de la Bresle,
s’exclama ; quand l’horlogeur parlait des prétentions de son fils a
faire, lui aussi, de la peinture : « Ah ! si vous avez deux milles
livres de rente à faire à votre gars, ça sera un bon métier ! »
C’était, dans l’atelier, de continuelles disputes entre le père et le
fils. Il est toutefois probable que le père LE PETIT, partagé entre son
sens pratique et une certaine fierté de voir son fils « faire de la
belle peinture » le laissa partir a AMIENS, ou il suivit quelques temps
les cours de l’école de dessin. Son petit fils possède deux études de
nus qui datent de cette période, et qui sont réussies. Il rêvait
toutefois d’aller à Paris, s’exercer sur une scène plus vaste. Un beau
jour, sa mère le chargea d’aller chercher chez l’épicier, deux sous de
sel. Il revint cinq ans après…..
En effet, bravant les colères paternelles renouvelées à la vue d’un
crayon ou d’un pinceau, il s’enfuit dans la voiture d’un commis
voyageur, qui partait pour Paris. Il avait emporté le produit de la
vente de son tableau, qui ne résista pas longtemps. C’est alors qui se
mis courageusement à copier les tableaux, au Louvre, et vendait
quelques fois ces copies. Pendant qu’il se livrait à cette occupation,
il fut remarqué par un vieux monsieur, orné d’un superbe nez en bec de
perroquet, qui lui proposa de venir chez lui, copier des tableaux
anciens. Heureux d’avoir trouvé la certitude de manger tout les jours,
il fit assidûment, pendant quelques temps, le travail qui lui était
demandé,mais ayant appris que les tableaux qu’il exécutait, étaient
vendus comme des originaux, il ne voulu pas rester plus longtemps
complice d’une pareille besogne, et lâcha son mécène sans autre
explication.
Ayant fait la connaissance de quelques photographes pour lesquels il
peignait des tableaux faits sur leurs agrandissements photographiques,
et s’étant rendu lui-même, propriétaire d’un appareil photographique,
il commença, en bohème errant, à parcourir à cheval le Pays de Bray et
le Pays de Caux, photographiant, peignant, ou croquant sur la route…
c’est le début de la grande aventure.
Extrait tiré du livre ALFRED LE PETIT
peintre du pays de Bray- de Rouen, des gueux et artisans, sa vie
tumultueuse- son oeuvre (disponible à l’OTSI d’Aumale)
Nous vous proposons des ouvrages qui traitent de notre ville et de sa
région. Ces ouvrages sont tous disponibles pour consultation à l'Office
du tourisme d'Aumale et certains peuvent être vendus selon la quantité
disponible.
• AUMALE, son comté, son duché, histoire de sa
seigneurie de M. Georges DUQUENNE.
Dans une œuvre très documentée, riche en faits et dates, dense, de 996
à 1897, c’est l’histoire d’AUMALE, liée à l’histoire de France, que
nous conte M. DUQUENNE.
(Consultation uniquement)
• Histoire d’AUMALE de 1860 à nos jours de M. COLIN
DYER
M. DYER est australien. Venu en vacances à AUMALE, il fut séduit par le
charme de notre cité et s’intéressa à son passé. Cet intérêt, auquel
nous sommes sensibles, le conduisit à nous offrir cet ouvrage.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité
suffisante)
• Les moulins de la Haute Vallée de la Bresle par M.
Jean-François LOISEL
En Haute Vallée de la Bresle, dénicher, découvrir ces vieux moulins
autour desquels se développait une importante activité économique et
populaire. Epoque éloignée qui fait partie de notre histoire. C’est à
la lecture de cette page d’histoire, par une promenade au fil de l’eau,
que nous convie Jean-François LOISEL.
(Consultation uniquement)
• Alfred LE PETIT (1841-1909) par M. Guy BOULNOIS
Peintre du pays de Bray, de Rouen, du Gueux et des artisans.
Une vie tumultueuse, une œuvre considérable. Dans un ouvrage très riche
en reproductions des œuvres du peintre, c’est à la découverte de cet
artiste que nous invite G. BOULNOIS.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité
suffisante)
• Les prisons d'Aumale et son prétoire par le GAVB
(Groupe archéologique de la Vallée de la Bresle)
Cet ouvrage retrace l'histoire du prétoire et des anciennes prisons
d'Aumale, aujourd'hui devenu la Halle au beurre. On y découvre les
conditions de détention de l'époque ainsi que l'histoire du batiment
grace à de nombreuses et diverses illustrations que des rapports de
fouille du GAVB.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité
suffisante)
• L'eglise d'Aumale par la maison des jeunes d'Aumale
Depuis sa création, l'eglise d'Aumale fut pillée, épargnée par les
bombardements de la seconde guerre mondiale et a connu beaucoup
d'autres faits qui ont marqué son histoire autant que celle de la
ville. Ce livre vous permet de découvrir tous ces faits qui font
aujourd'hui de l'église une des fierté historique, artistique,
touristique et architecturale de la ville.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité
suffisante)
• Aumale en poche de Charles Victor SURVILLE
Ce petit guide touristique du siécle dernier vous permettra de
découvrir la ville dans ses aspects d'antan sans que vous vous sentiez
perdu dans ses rues d'aujourd'hui.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité
suffisante)