Il était une fois Aumale

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Aumalois célébres °

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Bibliographie
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Monuments et curiosités


L'Hotel de ville


Ancien hôtel particulier acquis par la ville en 1752.
La tour et la partie gauche datent du 16e siècle, l'autre aile, construite dans le même style, date du 17e.
A l'intérieur, une collection de faïences rappelle l'existence à Aumale de deux manufactures entre 1811 et 1834.

Informations pratiques :
Mairie : 6 rue de l'Hôtel de Ville
Tél : 02.35.93.40.50 - Fax : 02.35.93.86.79.
Informations visites : contacter l'office de tourisme

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Historique des manufactures de Faïences Fines d’Aumale

Pour le moment nous trouvons deux Manufactures. La première semble apparaître en 1811, c’est la Manufacture Bailly, qui s’implante de façon très morcelée. A la cote B 705 et 708 du cadastre de 1825, il existe un moulin et un magasin. Puis près du lieu où va se trouver l’autre faïencerie, un four à biscuit et un atelier de peintre. Par contre nous ignorons où se trouvait son atelier de modelage, tournage et garnissage. Certains auteurs (TARDY & LESUR) avancent la date de 1806.

Mais dans nos recherches aux archives, rien ne permet de confirmer cette date d’implantation à AUMALE. Nous émettons une hypothèse : depuis le début du 19è le sieur BAILLY était colporteur marchand de faïences à Forges les Eaux et que dans cette ville, il était en bonne relation avec Georges WOOD, créateur de la manufacture de Forges. Ce dernier était d’ailleurs le témoin présent en 1805 à la déclaration de naissance d’Elisabeth Bailly. Jusqu’en 1808, on trouve toujours BAILLY à Forges a travers d’autres documents.

En 1810, nous le retrouvons à AUMALE lors de la naissance d’un de ses fils, où il se déclare comme marchand faïencier (les deux témoins présents sont Louis Henri LEMOINE et Jean Henri BESSEL 47 ans, faïenciers).

Ce n’est qu’en 1811, à la naissance de sa fille Caroline, que BAILLY se déclare marchand fabriquant faïencier et est témoin son beau frère Louis LEBLOND faïencier. Nous pensons qu’à la mort de Georges WOOD, BAILLY ne s’est pas entendu avec LEDOUX , le second mari de Madame WOOD et qu’il a alors appliqué la devise « du producteur au consommateur », comme il l’a dit a Madame DUMONT dans son article « les assiettes d’Aumale ».

Dans les années 1811 et 1812 nous voyons arriver plusieurs faïenciers et ouvriers faïenciers venant de Forges (VIVIEN, Jacques LELONG, Louis LEBLOND). On voit que la manufacture se développe. En 1815 deux faits apparaissent : la création du moulin a silex dans la commune de Ste Marguerite à Rivery et des demandes de colportages pour aller vers Laon.

De 1815 à 1824, nous rencontrons de nombreux documents qui indiquent que la manufacture BAILLY et Cie est en fonction. Le 30 juin 1824, un procès verbal est dressé pour des roues non conformes sur une voiture appartenant a Bailly. On lui a confisqué sa voiture et brisé les roues incriminées, sur la place d’Aumale. Ces problèmes ont provoqué des ennuis financiers qui l’entraînent a se retirer de la fabrication de faïences, ainsi que Louis LEBLOND son beau frère et associé.

Au cadastre de 1824-1825, apparaissent comme des successeurs MERY et LEMOINE, et en 1826 on trouve une mutation à JULLET et MERY. Le 16 mai 1827 un incendie détruit une partie des fours. Ce qui remet a l’ordre du jour une pétition émise en août 1826 pour les risques d’incendie, et la visite de l’architecte des bâtiments civil de Neufchâtel et du maire d’Aumale aux frais des sieurs JULLET et MERY. Entre 1827 et 1830, cette cote cadastrale porte les noms de BAILLET et LAMBERT à Aumale, et JULLET graveur imprimeur à Paris. En 1830 cette manufacture ferme ses portes. En 1832 elle est a la cote cadastrale de BAILLET et LAMBERT à Aumale. JULLET en paye la cote mobilière jusque 1836.

L’autre faïencerie se situe a la cote cadastrale B645. Au départ il s’agit d’un moulin a moudre des cailloux pour faïencerie, situe sur un ruisseau, cote gauche de la rivière Saint Lazare, construit en 1814 par Jean Marie BAILLET, perruquier à Aumale. Ce moulin devient la propriété de François Olivier LASSEUR, juge de paix à Aumale quelques années plus tard. En 1818, il expose qu’il est propriétaire d’un lieu sis en la ville d’Aumale « situe à l’emplacement même dont il est question sur lequel il est établi une manufacture de faïences ». Nous pensons que LASSEUR a acheté cette faïencerie, pour établir son gendre Jean Simon Alexandre PAPE (qui a épousé Pamela LASSEUR a Aumale en 1813). En 1813, lors de son mariage, Pape est déclaré vivant de son revenu. Puis en 1815, il vit toujours de son revenu. En 1817, il est marchand potier. En 1818, il est fabricant de faïences, et en 1819, à l’exposition des produits de l’industrie à Paris, Pape est présent. On sait qu’il y a présenté une tasse caliciforme en faïence fine blanche.

En 1821, on trouve BLONDEL employé a la faïencerie. Puis en 1823, PAPE est de nouveau déclaré vivant de son revenu. En 1825, la faïencerie est la propriété de BAILLET et LAMBERT. En 1834, ce n’est plus une faïencerie. En 1815 BAILLY a fait construire une usine a broyer le silex, dans la commune de Ste Marguerite a Rivery. En 1826 le moulin est la propriété de LEMOINE et MERY. Le moulin n’est plus la propriété d’un faïencier en 1838.

Analyse

Grâce aux historiques et a l’histoire des personnages rencontrées dans les faïenceries, influant sur la production, on va placer dans cette analyse une origine de production essentiellement Forgionne, avec une forte dominante de pièces a décors peints. L’arrivée de MERY, vers 1824, a du introduire le décor par impression à Aumale. Qui est ce MERY ? C’est un fabricant de faïences. Il est exploitant de la manufacture de Sèvres en 1808, cette manufacture avait racheté le brevet d’impression au fils POTTIER de Chantilly. C’est la que MERY pris connaissance de l’impression. En 1813, il fait une demande pour pratiquer l’impression sous couverte. Il obtient ce brevet le 25 novembre 1814 à Choisy le Roi. On le retrouve comme facteur d’impression a Paris au n° 12 de la rue Rocher, puis au 39 rue Montmartre, sous la dénomination DORIVAL et MERY. Nous avons pu comparer les signatures de MERY à Paris et celle de MERY a Aumale, lors du décès du comte de MONET,ces signatures sont identiques. JULLET, lui est imprimeur en taille douce à Paris. C’est certainement lui qui a produit une partie des planches d’impression pour Aumale.

Dans l’influence du décor peint, on trouve un faïencier venant du Havre, Louis Pierre Florentin, dit « cheminel » arrivé a Aumale en 184. Cette influence havraise doit conduire à des décors de fleurs très dénudés

Matière de fabrication à Aumale

Il s’agit d’une faïence a l’anglaise, appelée aussi « terre de pipe » , composée essentiellement d’argile plastique grise et de silex calciné, broyé, recouverte d’un email transparent plombifère.

Technique d’impression à Aumale

Exécutée à partir d’une planche de bois gravée, on imprime sur un papier enduit de matière se révélant glissante à l’eau. Les pièces sont poissées et l’on dépose dessus les tirages préalablement imprimés, avec une encre dans laquelle on combine des oxydes métalliques. Les tirages découpés à la demande pour épouser les formes des pièces, on révèle la matière glissante avec une éponge mouillée, et l’impression se dépose sur la pièce, on retire le papier. On place ensuite la couverte par immersion et on fait cuire la pièce. L’encre grasse disparaît et les oxydes restent fixés sur la pièce.

Les couleurs peintes

Le vert, le jaune, le bleu, le brun de manganèse, et surtout un rouge de fer combiné a la terre ocrée, qui a pour caractéristique d’être peu solide.

Principaux sujets rencontrés sur les faïences d’Aumale à décors imprimés

Les portraits royaux, les campagnes napoléoniennes, les anecdotes de l’histoire de NAPOLEON, la vie d’un soldat sous l’empire,les petits faits d’arme sous l’empire, la vie du Comte PONIATOWSKI, les batailles de l’Empire entre la rédition et les cents jours, l’histoire de Guillaume Tell,une série de chansons, la campagne d’Espagne sous Charles X, les quatre saisons, le thème allégorique, les monuments de Paris, des vues de pays étrangers et de Normandie,une série de chinois, une série de cavaliers dans des médaillons ovales, des rébus, les Fables de la Fontaine en petite vignettes,puis nous connaissons une Jeanne d’Arc.

Le décor dans l’aile

Modèles spécifiques à Aumale

Une guirlande de fleurs de pommiers, une guirlande de clochettes, un motif en alternance d’agrafes fleurdelisées, des motifs végétaux, un composé de pampres de vigne l’autre de fleurs palmées, des dessins géométriques circulaires et des palmes stylisées.

Modèles non spécifiques à Aumale

On trouve une guirlande de pampres de vignes, une guirlande de feuilles de chêne et une guirlande de fleurs de lys.

Informations pratiques :
Visite possible aux horaires d'ouverture du secrétariat de la mairie ou sur rendez-vous avec l'office du tourisme.

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Eglise St Pierre et St Paul

 

Le visiteur qui arrive à Aumale est tout de suite frappé par la majesté de son église dont la tour Renaissance, construite vers 1560, s'élève à 46 mètres de hauteur.
Ce monument de 51.80 m de longueur est remarquable à plus d'un titre et mérite une visite attentive.

Construite de 1508 à 1607, cette église est une oeuvre de la Renaissance où subsistent quelques traces du gothique flamboyant.

Le choeur, haut de 25 mètres, présente à sa voûte 11 clés pendantes dont la plus grande mesure 1.45 m de haut. Elles sont en pierre du XVIe siècle.
L'église étant dédiée à Saint Pierre et Saint Paul, ces clés se répartissent en deux groupes :
 

- St Pierre : au centre le Christ, la plus grande avec à sa droite, à sa gauche et devant lui, trois statues de St Pierre. Derrière le Christ, les deux apôtres qui étaient le plus souvent avec St Pierre : St Jean, l'évangéliste et St Jacques.

St Paul : les cinq autres clés lui sont consacrées. Celle du centre le représente sur le chemin de Damas. Les 4 clés qui l'entourent illustrent une de ses épîtres : le combat que se livre chacun de nous entre le bien, le mal, la vie et la mort.

La voûte de la chapelle de la Vierge présente aussi des clés richement décorées, mais non pendantes : l'Annonciation , la Nativité, la Présentation de Jésus au temple, l'adoration des mages, la fuite en Egypte et le massacre des Innocents, entourent une belle représentation de la Sainte Trinité.

Le buffet d'orgue, remarquable, serait antérieur à 1550. C'est l'un des plus anciens de la région. L'orgue lui-même est mentionné pour la première fois en 1579.

Les murs de la chapelle du St Sépulcre sont décorés de fresques. Recouvertes d'un badigeon de chaux pendant la Révolution, elles ont été nettoyées au cours de l'été 1997. Le mur sud représente à droite le Jugement dernier, tel qu'il est décrit dans l'Apocalypse de St Jean : St Michel, une balance à la main, pèse les âmes qu'un démon cherche à entraîner. A gauche, les élus se dirigent vers un bel édifice Renaissance : la Jérusalem céleste, où St Pierre les accueille, clés en mains. En dessous, un cadre représente la légende de St Hubert.

Sur la première travée de la voûte, les symboles des quatre évangélistes : l'aigle de St Jean, l'Homme de St Matthieu, le lion de St Marc, le taureau de St Luc.

Sur la deuxième travée de la voûte : quatre anges musiciens.

Sur le mur est : la Sainte Trinité présente un livre portant les premiers mots du symbole de St Athanase, docteur de l'Eglise qui a combattu l'arianisme, hérésie qui refusait le dogme de la Sainte Trinité.

A l'extérieur, nous admirerons : la beauté de l'abside, le transept surmonté à ses deux extrémités des statues de St Pierre, au nord et de St Paul, au sud le collatéral sud dont les fenêtres aux pointes d'ogives émoussées sont typiquement Renaissance, présente une élégante tourelle octogonale coiffée d'un toit en pyramide et qui rappelle celle qui flanque le clocher.

Entre ces deux tourelles, le chef-d'oeuvre, malheureusement en mauvais état : le portail Henri II, attribué à Jean Goujon. Achevé en 1608, il est surmonté du blason de Claude Ier de Lorraine. De part et d'autre du portail, deux statues : à gauche, la justice, l'épée à la main ; à droite, la Religion.


Informations pratiques :
Office de tourisme: 02 35 93 41 68 Fermé le lundi
- document de visite à l'office de tourisme
- visite guidée par l'office de tourisme

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La chapelle du Cardonnoy


    Edification au 13e siècle d'une chapelle en l'honneur de la vierge.
    Lieu de pèlerinage depuis le Moyen-Age.
    Restauration au 17e siècle de la façade du flan méridional et de la voûte.



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Les poutres sculptees


Deux poutres sculptées sont à voir :

-au numéro 1 de la rue du Vieux Bourg : longue poutre sculptée de 5,40 x 0,40 m, enseigne d'un artisan fabricant des raquettes. On y retrouve les opérations essentielles à la fabrication.
-sur parvis de l'église. Enseigne de l'ancien hôtel du Lion d'Or, en motif central, un lion.

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Le pont Henri IV

 


Lors du conflit qui l'opposait au cardinal de Bourbon pour la succession au trône de France, Henri IV, parti à la tête d'une escouade pour reconnaître les forces ennemies dut battre en retraite ; blessé au cours de sa fuite par une balle de mousquet. Il ne dut son salut qu'à Jeanne Leclerc, habitante d'Aumale qui abaissa le pont-levis pour lui permettre de rentrer et le releva ensuite, interdisant aux ligueurs l'accès de la ville.
Ce monument commémore ce fait de l'histoire sans lequel elle eut peut-être été changée.


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Le Chateau d'Aumale (actuelle maison de retraite)


Le premier château d'Aumale fut construit en l'an mille par son premier seigneur : Guérinfroy.
Maintes fois détruit, c'est sur le même emplacement que le duc de NEMOURS et d'Aumale reconstruisit ce château après 1652. Les vestiges actuels, porche d 'entrée, pavillon de droite et bâtiment du fond dit de "corps de garde " datent donc du 17e siècle.

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Le chemin des remparts

Autrefois, il existait des remparts à Aumale. les remparts etaient de haut murs, qui servaient à protéger la ville.

au XVIème siècle, c’est l’ancienne ruette, il fut aussi la Rue aux Moines, à l’époque ou les moines empruntaient ce sentier hors de la ville pour se rendre de l’Abbaye au Château.



Le chemin des remparts, calme et ombragé, reste un agréable passage pour une promenade du tour de la ville.

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Halle au beurre - Prétoire - Prison

 

    La Halle au beurre, d'architecture typiquement normande, est construite sur l'emplacement de         l'ancien prétoire, édifice du 16e siècle dont il reste quelques vestiges.
    Sous le Hall d'entrée, sur le mur de droite, portant inscriptions en vieux français, la pierre scellée     dans le mur est celle qui ornait le fronton du prétoire.
    A l'intérieur, qui était la salle d'audience, sur le mur de droite, on peut encore distinguer l'effigie de deux lions et des inscriptions latines tirées de l'Ancien Testament.
Au sous-sol, les prisons avec leurs anneaux d'attache scellés et gravés dans le mur, quelques "témoignages " de détenus.

Informations pratiques :
Office de tourisme : 02 35 93 41 68
Possibilité de visite guidée

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La tour de l'Abbaye d'Auchy

 

Tour d'habitation datant du 16e siècle.
De l'abbaye d'Auchy confiée à l'agrégation des bénédictins de Saint Maure, il ne reste plus que cette tour et le logis des moines, qui lui, est du 18e siècle.
L'abbatiale et le cloître ayant disparu au 18e.

Par ailleurs, nous vous invitons à voir:
- la place des marchés: maisons du 17e siècle, pavés d'origine
- les vieilles rues normandes: la rue des Tanneurs, la rue du Hamel
- le chemin des Remparts
- nos murs du 16e siècle, ancienne ceinture de ville







Le site abbatial est installé depuis la fin du Xème siècle en un lieu appelé Auchy, sur une terrasse aménagée qui domine sur sa rive gauche la vallée de la Bresle. 

D’abord collégiale puis prieuré, l’Abbaye Bénédictine atteint l’apogée de sa splendeur durant les XIIème et XIIIème siècles, son église était considérée comme l’une des plus belles de la province. Elle connaît les vicissitudes de l’histoire et doit être reconstruite ou restaurée à plusieurs reprises. 

Lors de la Révolution, le monastère est vendu comme bien national ; l’église abbatiale et de nombreux bâtiments sont démolis ; l’église paroissiale contiguë de Sainte-Marguerite-lès-Aumale disparaît à son tour en 1812. 

Du passé prestigieux de l’abbaye subsiste un long bâtiment conventuel qui a conservé l’aspect extérieur de sa dernière restauration réalisée par les Bénédictins réformés de Saint-Maur au début du XVIIIème siècle. 

Jusqu’en 1793 cet édifice, en pierres à parement de briques, était adossé à l’église abbatiale et au cloître. Il abritait la salle des hôtes, la salle capitulaire, le réfectoire, la cuisine et à l’étage le dortoir des moines et la bibliothèque.

Sur la façade avant figurent toujours le blason de la Normandie et les armoiries des princes de Bourbon, ducs du Maine et d’Aumale.

Le parc actuel a gardé les limites de l’ancien enclos abbatial. À côté de la grille d'entrée, les ruines de la chapelle Sainte-Clotilde construite en 1815 rappellent la volonté des habitants de maintenir un lieu de culte en cet endroit.



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Au pays du rêve, un monde enchanté

Réalisé par un artisan artiste aumalois, Mr COQUIGNY, un monde de mobiles : une oie, un héron, des animaux domestiques, le forgeron et le pécheur et autres surprises sous le patronage d’Henri IV sur son cheval. Un monde enchanté qui fait rêver, qui s’anime et vit au fil de l’eau.




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Le Parc aux daims

Entre la Résidence du Duc d’Aumale et le camping, sur les hauteurs de notre cité ducale, ces cervidés vous invitent à découvrir la vue panoramique.








La minoterie Lambotte

La MINOTERIE LAMBOTTE ou "Moulin du Roy" est sise 2 rue Saint Lazare à Aumale. Elle a été classée monument historique en 2004. Elle est la propriété de la famille Lambotte depuis 1902.

Cette Minoterie est la preuve de la dernière révolution industrielle de la meunerie de la fin du 19ème siècle, avec l'invention des broyeurs à cylindres qui remplacèrent, petit à petit, les meules.

Le "Moulin d'Aumale" fait partie du Patrimoine Culturel et Industriel, non seulement de notre région mais de la France.

Pour toutes les images et notice complète sur ce bâtiment, consulter le site :
http://www.culture.gouv.fr
bases de données : architecture patrimoine - Mérimée - patrimoine architectural, recherche experte
localisation : Aumale
titre : minoterie Lambotte.

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Histoire d'Aumale


Histoire de la ville d'Aumale

AUMALE, autrefois appelé Alba Marla, qui veut dire Marne Blanche. Cette marne étant abondante dans le sol de notre région. Au fil des ans, le nom se transforma en Aubemalle, Aumalle et enfin AUMALE.

Du Xe au XIIIe siècle, AUMALE et son comté appartenaient au Duc de NORMANDIE. Ont également traversé l’histoire, les communautés religieuses, à commencer par les Bénédictins de Saint Lucien de Beauvais, qui édifièrent au XIe siècle le prieuré qui devint au XIIe siècle l’Abbaye Saint Martin d’Auchy. La tour de l’abbaye d’Auchy est encore le témoignage de cette présence. Au XIIe siècle, Philippe Auguste dans le conflit qui l’opposait à RICHARD CŒUR DE LION détruisit la ville et rasa la forteresse.

Ensuite, durant cent cinquante ans, la ville connût une période calme pendant laquelle elle se reconstruisit ainsi que son abbaye. Au XIIe siècle, création d’une léproserie devenue ensuite, fin du XVIe siècle, le premier collège d’AUMALE.

En 1472, CHARLES LE TEMERAIRE dans le conflit qui l’opposait à LOUIS XI, détruisit à nouveau la ville et l’abbaye. Sous LOUIS XII, reconstruction de la ville et de son abbatiale qui va subsister pendant trois cents ans.

En 1549, Antoinette de Lorraine, duchesse d’AUMALE, accueillit les sœurs dominicaines qui vinrent au nombre de 12 et prirent en charge l’éducation des enfants. Cette communauté religieuse était abritée dans le couvent Saint Dominique. Vivant en semi-autarcie, on peut encore voir le moulin Saint Dominique qui était un moulin à huile, et le mur d’enceinte du couvent. Cette communauté a disparu à la révolution.

1592, bataille d’AUMALE (dans la lutte qui opposait Henri IV au cardinal de BOURBON pour la succession au trône de France) : mise à sac de la ville par les troupes du Duc de PARME, la ville ayant porté assistance à Henri IV alors que le duc d’AUMALE, Charles de LORRAINE était un des principaux chefs de la ligue.
Dès le XIIe siècle, AUMALE possédait un hôpital qui fut fondé par les comtes d’AUMALE, en l’honneur de Dieu et du bienheureux Saint Nicolas, évêque de Myrrhe, et ce jusqu’en 1599.

En 1629-1633, violents incendies qui détruisirent la ville, hormis l’hôtel de ville et l'église (constructions en dur), c’est pourquoi la majorité des habitations en bois date du 17e siècle.

De 1633 à 1634, une partie de la population est décimée par une épidémie de peste, l’autre partie trouve refuge dans les villages environnants, la ville est pratiquement déserte.

De 1642 à la Révolution, les pénitents de Saint François s’occupèrent à domicile des malades et des mourants. Ils construisirent leur couvent avec les matériaux du château en ruine donnés par le Duc Charles de SAVOIE. On les appelait religieux de pic-pus ou du tiers ordre de saint François.

De 1631 à 1632, reconstruction du château dont il reste les vestiges actuels, porte d’entrée, pavillon à droite et bâtiment du fond.

En 1686, le duché d’AUMALE fut saisi et vendu à mademoiselle de Montpensier qui en fit cadeau à Louis Auguste de BOURBON, comte d’EU, duc du MAINE et d’AUMALE (fils de Louis XIV et de Mme de Montespan).
Ses enfants n’ayant eu aucune postérité, la terre d’AUMALE revint en 1775 au duc de PENTHIEVRE, comte d’EU et duc d’AUMALE qui fut un grand bienfaiteur de la ville d’AUMALE.
Parmi ses enfants, une fille Louise Adélaïde de BOURBON se maria à Louis Philippe Joseph d’ORLEANS dit " Philippe Egalité ". Elle fut la mère de Louis Philippe d’ORLEANS qui devint roi des Français en 1830.
Leur cinquième fils naît en 1822, Henri Eugène Philippe Louis d’ORLEANS, reprit le titre de duc d’Aumale. Particulièrement connu lors de la conquête d’ALGERIE, il remplace BUGEAUD comme gouverneur et en 1847 prend la smala d’ ABD EL- KADER.

En 1870, il sollicite le droit de combattre pour son pays. En février 1871, il est élu membre de l’Assemblée Nationale. En juin 1871, une loi de bannissement l’oblige à s’exiler en Angleterre. Il ne revient à l’Assemblée qu’en 1872 après l’abrogation de la loi sur le bannissement. Il est réintégré dans l’armée comme général en 1872.
La loi de 1886 ayant décidé l’expulsion des prétendants et exclu les membres de leur famille de toute fonction publique, le prince fut limogé par le général BOULANGER. Il se retira à Bruxelles et revint au château de CHANTILLY en 1889 après que le décret d’expulsion fut rapporté. Il mourut en 1897 à ZUCCO près de PALERME. Il légua ses biens, le château de CHANTILLY et les richesses qu’il contenait ainsi que tout le domaine à l’Institut de France qui en a la conservation.

AUMALE fut jadis renommée pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères aujourd’hui disparues. Dès le XIe siècle , AUMALE était célèbre pour ses foires.

Au XIIIe siècle, fabrication des serges et des draps, industries ruinées pendant la guerre de cent ans mais on note une reprise de cette activité au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, l’industrie textile se développe, les troupes de sa majesté étaient habillées en serge d’AUMALE. Au XVIIe siècle, un traité avec l’Angleterre ruine cette activité.
Début du XIXe siècle, essor de l’industrie de la faïencerie et de l’industrie du cuir très ancienne et qui perpétua son activité jusqu’en 1850.

Georges DUQUENNE
(documentation et extraits tirés de l’ouvrage de M. DUQUENNE, voir bibliographie)

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Chronique de nos rues


Connaissons-nous bien le nom des rues de notre ville ?

Ces quelques notes apporteront peut-être un peu de connaissances ou de souvenirs dans nos esprits sur les appellations des rues et places de notre cité.
Au cours de 400 ans, c'est-à-dire depuis le XVIème, toutes les rues ont possédé quelquefois six dénominations différentes. La dernière dénomination générale des rues date du 9 juin 1970.

° Place des Marchés

 Autrefois Grande Rue ou Rue des Halles, c'est sur cette place que s'étendaient, sur plus de quarante mètres de longueur, deux halles qui abritaient les nombreuses marchandises présentées les jours de marché. Etaient réunies dans cet ensemble la halle aux grains, aux draps, aux tanneurs, aux merciers, aux sueurs et aux bouchers.                
Elle fut encore Place de la Révolution, Place des Armes, à cause des différentes prises d'armes - militaires, pompiers - qui s'y déroulaient habituellement. Comme en de nombreux endroits de la ville, on constate une dénivellation entre les deux côtés, ce qui fait distinguer le "rang du haut" et le "rang du bas".

° Rue du Bailliage

 Rang du Haut de la Grande Rue, Rue de l'Auditoire, Rue de Dampierre, Rue des Halles et Rue d'Auchy, elle est la rue où se situait le Bailliage de la ville, siège de toutes les juridictions, c'est-à-dire le Prétoire avec sa justice de paix et ses prisons qui furent démolis et remplacés par la halle actuelle en 1869.

° Rue de l'Abbaye d'Auchy

 Faisant face à la précédente, on lui attribua souvent la même appellation c'est-à-dire Rue de Dampierre, Rue des Halles, elle fut aussi Rang du Bas de la Grande Rue, Rue du Neuf-Bourg et Rue d'Auchy, elle mène naturellement à l'ancienne abbaye d'Auchy distante de quelques centaines de mètres.

° Rue des Procureurs

 On ne sait pourquoi elle fut durant des siècles la Rue des Mauvaises Paroles, mais sa proximité avec le "bas fond" et les murailles de la ville peut laisser penser que ses habitants n'y pratiquaient sûrement pas le langage le plus châtié. Elle fut quelques temps Rue de la Réunion puis Rue de l'Egalité.

° Rue de la Poterie

 Initialement nommée Ruette Cardachet, on y cardait sans doute des laines qui firent l'industrie et la richesse de la ville. Une pièce des Archives Nationales de 1589 montre que la Commanderie de Malte de Villedieu-la-Montagne (commune de Haucourt dans le canton de Forges-les-Eaux), possédait une maison faisant l'angle avec la Rue Colleau (actuel Boulevard des Fontaines). Un atelier de poterie situé dans cette ruelle a de toute évidence laissé la trace de son activité aujourd'hui disparue.

° Rue aux Juifs

 Tout le territoire de la France a, au cours du Moyen-Âge, abrité des communautés juives. Dans le département de la Seine-Maritime, sept villes ont encore une Rue aux Juifs. En novembre 1953, un fait surprenant se produisit dans notre rue, une cave s'affaissa provoquant un trou de 6 mètres de profondeur. Ce même jour, la poissonnerie de Mme Villerelle et la maison voisine se fissuraient dangereusement : il fallut évacuer ces deux immeubles. On crut un moment que des nappes souterraines étaient cause de ce désastre. Aussitôt M. Ruelloux, ingénieur T.P.E., entreprenait des fouilles et décidait d'élucider le mystère. Une sonde de 6 mètres ne donna rien. On creusa alors un puits profond, étayé, cloisonné, et après des semaines ces efforts furent récompensés. Le puits aboutissait, à 14 mètres de profondeur, à un vaste souterrain qui fut visité par M. André Durant, Conservateur du Musée Mathon de Neufchâtel-en-Bray, qui détermina "des caves voutées où s'amorce un profil ogival, ce qui n'est pas chose courante à 14 mètres de la surface du sol".

On parle, déjà au XIIIème siècle, des énormes créances des Juifs, ce qui peut s'expliquer par la très importante industrie de draps aumaloise ; comme la majorité de leurs coreligionnaires, les Juifs étaient soumis à des restrictions très sévères des pouvoirs publics : on leur permettait seulement d'exercer la banque et cette obligation très dure fit qu'ils excellèrent dans le commerce de l'argent. Il est donc vraisemblable que cette communauté, obligée par son commerce à garder des objets précieux et des valeurs importantes a creusé des caves aussi profondément sous terre pour mettre à l'abri du vol une partie de ses biens et quelquefois même leur propre personne.
La plus ancienne appellation est, sous forme péjorative, Rue de la Juiverie, elle fut plus tard Rue de la liberté, Rue de la Fraternité, Rue des Juifs puis finalement Rue aux Juifs.

° Rue Saint-Pierre

 Les aumalois la nomment souvent Rue de l'Eglise, comme il y a plusieurs siècles. Elle fut aussi à la Révolution Rue de l'Egalité puis Rue des Bouchers. Le portail latéral sud de l'église, attribué à Jean Goujon demeure l’œuvre maîtresse de cette rue.

° Rue Nicolas Barré (autrefois Rue du Vieux Cimetière)

 Elle fut la Rue du Dessoubs l'Eglise, Rue de l'Humanité, Rue de la Vertu et longtemps Rue de l'Hôpital. Cette rue fut ouverte au début du XIX ème siècle, prenant une partie du premier cimetière de la paroisse transféré, pour des causes de salubrité et d'exiguïté, à l'endroit de celui que nous connaissons aujourd'hui. Le très ancien hôpital de la ville se trouvait face à l'abside de l'église, il devint ensuite une école de jeunes filles après 1894 et fut détruit par les bombardements de 1940.

° Boulevard des Fontaines

 On sait qu'il était dans les mœurs des populations primitives de s'installer le long des cours d'eau. A Aumale, elles ont obéi à cette loi commune ; notre ville fondée sur la Bresle a remonté, au cours des âges, les pentes du coteau. Cette rue est probablement la plus ancienne de la cité. Rue du "Viel-Bourg", elle est déjà au XIIIème une rue faubourienne, mal habitée, mal famée, comme le sont toutes les rues qui avoisinent les fortifications et c'est pour cette raison qu'on l'appela Rue des Marcus ("marcous", "maqreux", signifiant "souteneur"). On sait que l'attribution des noms des rues n'était pas, comme de nos jours, un fait administratif. Elle se produisait peu à peu, au hasard du caprice populaire. Cette multiplicité des noms de rue prouve leur origine vulgaire et l'indifférence des échevinages. En 1570, c'est la Rue de l'Abreuvoir ; cette rue fut encore nommée Rue Colleau, Rue de la Régénération, Place des Chantiers, Rue Louis-Philippe et enfin Boulevard des Fontaines, car, selon nous, son ouverture extra-muros conduisait aux sources des eaux minérales à l'emplacement actuel "Butagaz" sur la zone industrielle.

° Rue Saint Dominique

 Son nom le plus ancien que nous connaissons est Ruette du Moulin à Huile à cause d'un moulin de ce type que possédaient les religieuses dans l'enclos de leur monastère. Elle s'appelait déjà rue Saint Dominique avant la Révolution, tirant son nom des religieuses dominicaines établies à sa proximité. On trouve encore Rue de la Concorde ainsi que Cul de sac Saint Dominique, Cul de sac du Lavoir ou Impasse Saint Dominique, la rue s'arrêtant à la rivière que l'on traversait par une passerelle.

° Rue du Jeu de Paume

 Cette ruelle conduit au Petit Mail qui était autrefois une esplanade où l'on pratiquait le jeu de paume. Antérieurement, elle fut Rue des Cornes, puis Rue des Trois Couleurs sous la Première république et Rue des Trois Rois.

° Rue Saint-Lazare

 Rue Saint-Ladre, elle conduisait autrefois à une maladrerie, ou Rue de L'Homel de la Mère Dieu pour un orme creux ou creusé intentionnellement d'une niche pour y loger une vierge. Une porte fermait la ville, elle se situait au niveau de la rivière (actuellement entre le Garage Renault et la Maison Berville). Un côté de la rue fut démoli par les bombardements de la dernière guerre et elle fut élargie lors de la reconstruction.

° Rue de Birmandreis

 Sans avoir tout à fait la même configuration, elle remplace la Rue des Chambres, détruite aussi en 1940, qui se prolongeait par la Rue de Normandie d'aujourd'hui. C'était autrefois la Rue des Cambes ou rue des brasseries ; à Amiens, les cambiers étaient les brasseurs de bière. Cette petite industrie de bière tenait une bonne place dans notre commerce local. Une autre porte de la ville se situait au carrefour, au départ de la Rue de Normandie. On donna le nom de Birmandreis à cette rue par reconnaissance envers une petite ville d'Alger qui, par plusieurs dons, aida notre ville sinistrée après la guerre.

° Rue Claude Damois (Rue du Vieux-Bourg)

 Loin dans le temps, c'est la Rue des Boucheries. Elle est le prolongement du rang du haut de la Place des Marchés. On la retrouve sous le nom de Rue du Vieux-Bourg au siècle dernier. A l'endroit où se termine la rue, là où s'amorce la montée sur la rue du Hamel, s'élevait une troisième porte fermant la ville qui se nommait Porte du Hamel.

° Rue René Gicquel (Rue Centrale)

 C'est en 1870 que fut percée, à travers maisons et jardins du centre de la ville, la Rue Centrale. Pour traverser Aumale, il fallait autrefois utiliser des rues à forte pente (aux Juifs ou des Procureurs). Neuf années de tractations furent nécessaires au maire, Monsieur Chevallier, pour convaincre de l'intérêt de cette percée. Cette rue, presque entièrement détruite au cours de la dernière guerre, fut élargie lors des reconstructions. La construction d'angle, abritant depuis plusieurs années le Syndicat d'Initiative, date de 1876, elle fut bâtie pour abriter notre première Caisse d'Epargne.

° Rue de l'Hôtel de Ville - Rue Marcel Aubruchet

 Rue du Neuf-Bourg, Rue de Marat, Rue de la Loi, Rue du Grenier à Sel, Rues des Tavernes, elle est celle où se situe l'Hôtel de Ville, édifice acheté par la ville en 1752. Cette rue abrita également le Grenier à Sel et la Gendarmerie (côté gauche en descendant la deuxième partie de la rue).

° Chemin des Remparts
 
 Au XVI ème siècle c'est "l'ancienne ruette" ou "la sente qui soulloyt aller de l'abbye au chasteau", on le nomme aussi en 1542 "sente des foyrières" (foris, forêt, c'est-à-dire en dehors de la ville), il fut aussi la Rue aux Moines, ce sentier hors la ville que les moines empruntaient pour se rendre de l'abbaye au château. Le Chemin des Remparts, calme et ombragé, reste de nos jours un agréable passage pour une promenade du tour de la ville.

° Rue des Tanneurs

 Autrefois Rue Longue ou Longue Rue puis Rue Brutus, elle fut durant longtemps le siège de la petite industrie de la tannerie aumaloise qui était très prospère au XVIIIème siècle. Une autre porte fortifiée fermait la ville à l'extrémité de cette rue juste avant le pont. Cette Porte de la Longue Rue fut providencielle en sauvant le roi Henri IV de ses poursuivants en 1592, mais malheureusement elle fut démolie en 1811. Tout près du pont, une stèle rappelle le fait historique dont notre ville s'honore.

° Rue Soeur BADIOU

 Elle prolonge la rue Claude DAMOIS et mène à la Maison de Retraite. Le Conseil Municipal donna le nom de Soeur BADIOU à cette rue en mémoire du souvenir impérissable que celle-ci laissa en notre ville et plus particulièrement à son hospice. Cette religieuse arriva à AUMALE en 1864 pour diriger l'hospice (qui se trouvait encore au chevet de l'église) où elle prodigua la charité, y allant même de sa fortune personnelle, et les soins nécessaires à tous, orphelins, malades, vieillards, soldats blessés et ce durant 48 années. Lorsqu'elle y décéda en 1912 âgée de 81 ans, tous s'étonnèrent qu'on ne lui au pas encore décerné la Légion d'Honneur, elle qui l'avait méritée plusieurs fois. Une pétition ayant fait l'unanimité, l'Administration se montra, sans hésiter, favorable à la distinction.

° Rue Jacques GALLEMAND

 Jacques GALLEMAND est un des enfants les plus illustres de la localité. Né à AUMALE en 1559, il en fut curé, puis fut nommé vicaire général de l'Archevêque de ROUEN. Docteur en théologie de l'Université de PARIS, il fonda le Collège d'AUMALE en 1594. Premier supérieur des Carmélites, il mourut à BESANCON en 1630.

° Rue Abel-Marie DECAUX

 Abel-Marie DECAUX, né en 1869, passa toute sa jeunesse à AUMALE où son père, M. Louis DECAUX, de vénérée mémoire était instituteur public et exerça une grande et belle influence sur sa génération. Secrétaire de mairie, il classa et rechercha les archives de la ville. Econome de l'Hospice, il y décéda en 1926, à l'âge de 96 ans. Son fils, après avoir enseigné quelques années avec son père, se mit à étudier la musique. Au conservatoire de PARIS, Abel-Marie DECAUX obtint un premier prix d'orgue. Organiste à ST-GERVAIS, puis titulaire du Grand Orgue de la Basilique du Sacré-Coeur de MONTMARTRE, il partit comme professeur au conservatoire de ROCHESTER aux Etats-Unis. Il composa de nombreux morceaux d'orgue dont les Aumalois eurent souvent le bonheur d'entendre l'exécution par leur auteur lorsque celui-ci venait passer ses vacances chez son frère. Reconnaissant son talent, le gouvernement français lui attribua la Légion d'Honneur. Il mourut en 1943 et est inhumé au cimetière d'AUMALE.

° Rue Jeanne Leclerc

 Cette rue, dédiée à Jeanne LECLERC, notre héroïne locale, perpétue le souvenir de la bataille que livra le roi Henri IV aux portes de la ville. En abaissant le pont-levis de la porte de la Longuerue celle-ci sauva le souverain d'une mort certaine, ce qui, sans nul doute, eût changé le sort de la France.

° Rue Alfred Le Petit

 Encore un illustre enfant d'Aumale qui naquit en 1841 et qui décéda à Porto en 1909. Alfred le Petit était surtout connu dans les milieux artistiques et montmartrois comme caricaturiste de premier ordre. Egalement peintre de talent, certaines de ses oeuvres se trouvent au Musée du Louvre. Plusieurs expositions d'huiles, aquarelles et dessins originaux ont déjà eu lieu à Aumale démontrant la très large palette artistique et humoristique du personnage.

° Rue Alexandre Duchesne

 Le conseil municipal a voulu perpétuer le souvenir d'un maire en lui dédiant le nom d'une rue de notre ville. Ce maire, par ses initiatives hardies et heureuses, transforma et modernisa la ville : sous son administration furent construits l'Hôtel des Postes, la Caisse d'Epargne, l'Hôpital-Hospice, le percement de l'Avenue de la Gare et l'adduction d'eau potable, parmi de nombreuses autres réalisations.

° Rue Guerrinfroid

 Elle marque le souvenir du compagnon de Rollon, celui-ci le nommant premier comte d'Aumale. Cela se passait quelques années avant l'an 1000.

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Récapitulatif chronologique des seigneurs,
comtes et ducs d'Aumale
996 - 1897

Les dates correspondent aux années de possession du titre.
AUMALE : comté de 996 à 1547 puis duché-pairie de 1547 à 1792.


996 -10.. : GUERINFROY
…. -1048 : GUERINFROY Aymard, le fils.
1048-1052 : BISET-GUERINFROY, Berthe, la fille mariée en 2è noces avec Hugues II, premier comte de Ponthieu.
1052-1053 : ENGUERRAND II de PONTHIEU, épouse AELIS, demi-sœur de GUILLAUME LE CONQUERANT.
1053-1063 : AELIS, veuve d ’ ENGUERRAND II DE PONTHIEU
1063-1087 : ADELIDE, fille de AELIS, épouse EUDES 1er d’AUMALE de la maison de CHAMPAGNE.
1087-1126 : ETIENNE, comte d’AUMALE épouse HAVISE DE MORTEMER.
1126-1180 : GUILLAUME 1ER, fils d’ETIENNE, comte d’AUMALE.
…..-….. : HAVIZE, fille de GUILLAUME 1er épouse :
1180-1189 : GUILLAUME DE MANDEVILLE.
1189-1191 : GUILLAUME DE FORZ.
1192-1196 : BEAUDOUIN DE BETHUNE.
1204-1216 : RENAUD DE DAMMARTIN, épouse IDE DE BOULOGNE.
….-…. : SIMON DE DAMMARTIN, épouse MARIE DE PONTHIEU
1216-1233 : MAHAUT, fille de RENAUD DE DAMMARTIN, épouse en 1216, PHILIPPE HUREPEL, fils de PHILIPPE AUGUSTE et d’AGNES DE MERANIE.
1233-1238 : MAHAUT, veuve de PHILIPPE HUREPEL
1238-1249 : ALPHONSE III, roi du Portugal qui la répudie en 1249.
1249-1259 : MAHAUT reprend son titre.
1259-1279 : JEANNE, fille de SIMON DE DAMMARTIN,
1ères noces : FERDINAND DE CASTILLE, 2ème noces : JEAN DE NESLE.
1279-1302 : JEAN Ier DE CASTILLE-PONTHIEU, petit-fils de JEANNE.
1302-1341 : JEAN II DE PONTHIEU, épouse CATHERINE D’ARTOIS.
1341-1356 : JEAN V D’HARCOURT, épouse BLANCHE DE PONTHIEU.
1356-1387 : JEAN VI D’HARCOURT, épouse CATHERINE DE BOURBON.
1387-1452 : JEAN VII D’HARCOURT, épouse MARIE D’ALENCON.
1418-1421 : THOMAS, duc de CLARENCE, frère du roi d’ANGLETERRE pendant l’occupation anglaise.
1389-1424 : JEAN VII D’HARDOURT , mort à la bataille de Verneuil.
1452-1476 : MARIE d ’ HARCOURT, sœur de JEAN VIII, veuve d’ANTOINE DE LORRAINE.
1476-1508 : RENE II DE LORRAINE VAUDEMONT, petit-fils de MARIE D’HARCOURT.
1ères noces : JEANNE D’HARCOURT, 2ème noces : PHILIPPA DE GUELDRES
1508-1547 : CLAUDE 1er de LORRAINE, épouse ANTOINETTE DE BOURBON, comte d’AUMALE.
1547-1550 : FRANCOIS DE LORRAINE, épouse ANNE D’ESTE, duc d’AUMALE.
1550-1573 : CLAUDE II DE LORRAINE, duc d’AUMALE, épouse LOUISE DE BREZE.
1573-1595 : CHARLES de Lorraine, duc d ’ AUMALE
1631-1632 : HENRI DE SAVOIE, épouse ANNE DE LORRAINE, fille du duc d'AUMALE.
1632-1638 : ANNE DE LORRAINE, sa veuve.
1638-1641 : LOUIS DE SAVOIE, leur fils aîné sans postérité.
1641-1652 : CHARLES AMEDEE DE SAVOIE, duc d 'AUMALE, épouse ELISABETH DE VENDOME.
1652-1659 : HENRI II DE SAVOIE, sans postérité, épouse en 1657, MARIE D’ORLEANS, fille du duc de LONGUEVILLE, duc d ’ AUMALE.
1659-1686 : MARIE JEANNE BAPTISTE DE SAVOIE, duchesse d ’ AUMALE, fille de CHARLES AMEDEE, épouse de CHARLES EMMANUEL DE SAVOIE.
1686-1736 : LOUIS AUGUSTE de BOURBON, Comte d’EU, duc du MAINE et d'AUMALE, épouse ANNE-LOUISE DE BOURBON CONDE.
1736-1775 : LOUIS CHARLES DE BOURBON, Comte d’EU, 2ème fils.
1775-1792 : LOUIS JEAN MARIE DE BOURBON, duc de PENTHIEVRE, comte d’EU, duc d’AUMALE, fils du comte de TOULOUSE, épouse MARIE THERESE D’ESTE.
1822-1897 : HENRI EUGENE PHILIPPE D’ORLEANS, duc d ’ AUMALE, 5è fils de LOUIS PHILIPPE, épouse la princesse CAROLINE DE BOURBON-SICILE

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Les Maires d’Aumale de 1860 à nos jours

- Juillet 1852
Jules Beaucousin

- Août 1863
Edmond Chevallier

- Novembre 1870
Henry Miellot

- Mai 1871
Edmond Chevallier

- Décembre 1877
Auguste Le Cointe, fait fonctions de Maire

- Mars 1878
Jean-Baptiste Pognie

- Décembre 1879
Nicolas Miellot, fait fonctions de Maire

- Février 1881
Nicolas Miellot

- Mai 1882
Auguste Le Cointe

- Juin 1882
Nicolas Miellot, fait fonctions de Maire

- Décembre 1882
Nicolas Miellot

- Juillet 1883
Florent Cornette, fait fonctions de Maire

- Février 1884
Florent Cornette

- Mai 1888
Alexandre Duchesne

- Novembre 1900
Alphonse Houé

- Novembre 1905
Alfred Périer

- Mai 1908
Achille Bufaral

- Juin 1911
Alphonse Houé

- Décembre 1915
Gontran Vermont, fait fonctions de Maire

- Décembre 1919
Gontran Vermont

- Mai 1935
Edgard Dupuy

- Mars 1941
Pierre Dupuy

- Septembre 1944
André Six

- Février 1947
Emilien Fenot

- Octobre 1947
Pierre Dupuy

- Avril 1953
Jean-Noël Yvart

- Octobre 1958
Edmond Guillemarre

- Janvier 1970
André Châtelain

- Octobre 1973
Marcel Fourquez

- Mars 1989
Pierre-Marie Duhamel

- Mars 2008
Paul Lion

- Avril 2010
Virginie LUCOT AVRIL

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Aumale et la vallée de la Bresle

La Vallée de la Bresle

Les paysages qu’offrent la Vallée de la Bresle et ses affluents, constituent un patrimoine qu’il appartient a chacun de préserver, péréniser, capitaliser, et mettre en valeur.

Présentation de la vallée de la Bresle :

La Bresle est une rivière côtière aux eaux poissonneuses d’environ 71 km de longueur, qui constitue la frontière entre la Normandie et la Picardie depuis la départementalisation de 1790.

Par ses frondaisons de peupliers, d’aulnes, de saules et de hêtres, par la richesse de sa palette automnale la Vallée de la Bresle offre, vue de ses versants de splendides panoramas.

Vallée de la Bresle Maritime

Découvrir la Vallée de la Bresle Maritime, c’est aussi une rencontre avec l’histoire de notre région. La Grande Histoire, celle du Mariage de Guillaume le Conquérant à Eu avec Mathilde de Flandres

Très varié, la patrimoine de la Vallée se décline aussi dans l’architecture des églises de villages, les verreries, l’habitat ouvrier, ou encore les anciens ateliers de serrureries, très nombreuses dans le Vimeu, plateau picard entre la Bresle et la Somme.

La Vallée de la Bresle produit 80 % des flacons de parfums de marque réalisés dans le monde entier. Autrefois en forêt, ces verreries se sont installées en fond de vallée lorsque la ligne de chemin de fer Paris-Le Tréport fut construite.

Aujourd’hui, des musées retracent l’histoire des verreries, du travail du verre et plus particulièrement la réalisation d’un flacon de parfum.

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Aumalois célébres

Jeanne Leclerc

A cette époque, en 1592, on attribue à Aumale des convictions très équivoques à première vue, mais qui se révéleront en fait, par la suite, comme très honorables et lui feront payer un lourd tribut. Alors que par son duc Charles II de Lorraine, Aumale se doit d’être ligueuse, elle n’en est pas moins royaliste de par son fief important du Bois Robin dont le seigneur était protestant et voué au roi. Le sieur de Barbin, seigneur du Bois Robin, avait en ville des tenanciers, des droits divers, des plaids de quinzaine, un prétoire avec droit de justice. Cette situation influença sûrement le geste spontané et généreux de Jean le Cauchois, Capitaine de la Ville d’Aumale, qui ordonna expressément à une jeune aumaloise nommée Jeanne Leclerc, d’ouvrir la porte de notre ville au roi Henri IV poursuivi et blessé par ses assaillants.

Cette prise de position du sieur Le Cauchois, vicomte d’Aumale, reflète le sentiment général du peuple français de cette époque : le Français, bien que portant les armes contre Henri IV, tire vanité de la bravoure de ce roi son compatriote et en méprise davantage l’empiètement et le flegme espagnol.

De ce combat d’Aumale et malgré l’erreur commise par le souverain, celui-ci sort victorieux. Sa vaillance à laquelle notre cité aumaloise n’est pas restée indifférente l’a rendue très populaire et cette popularité demeure encore comme en témoigne cette commémoration.

Extrait du livre « quatrième centenaire de la journée d’Aumale – 1592-1992 »

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Alfred Le Petit

Né le 8 juin 1841, Alfred, Achille, Alexandre Le Petit naquit a Aumale. De fils horlogeur – bijoutier. Il apprit à lire, écrire et a dessiner a l’école d’Aumale, puis fut envoyé a St Riquier pour poursuivre ses études.

Quand il était en vacances à Aumale, son père l’initiait à l’horlogerie, et il a fabriqué de toute pièces plusieurs mouvements, dont un régulateur, pièce de précision, qu’il avait conservé dans son atelier de Levallois Perret. Mais tout en ajustant des rouages de montres et de cartels, il était absorbé par l’ « AMOUR DE LA PEINTURE ET DU DESSIN » Il passait alors tous ses loisirs à dessiner ou a peindre tout ce qui lui tombait sous les yeux, ou a couvrir des albums d’innombrables croquis.

Il se retirait dans le grenier de la maison paternelle pour y dessiner. Mais le brave horloger était furieux car il voyait en lui un futur horloger et non pas un artiste. Il arrête ses études a seize ans et entre, sans grande conviction, dans l’atelier de son père. Une vieille tante, dévote, apaisa la colère de l’horlogeur, car, usant de ses relations avec le clergé, elle fit commander un tableau de « plusieurs mètres de large, sur plusieurs mètres de haut » afin d’orner le maître autel de l’église de Beaucamps le Vieux. Alfred représente une « résurrection ». Malheureusement le tableau a été détruit en même temps que l’église de Beaucamps par un cyclone le 10 août 1895.

Il devait être superbe, car les habitants ravis, décidèrent, par acclamation, de porter le peintre et son chef d’œuvre en triomphe, jusqu’à l’église. On plaça Alfred sur ce tableau. Malheureusement, tandis que le cortège faisait retentir des cantiques, la toile céda sous le peintre religieux qui passa a travers…. . Le succès se transforma en déroute, car on lui reprocha d’avoir fait « de la mauvaise marchandise ». Alfred « radouba » son tableau et reçut alors son premier argent.

L’animalier FLERS qui venait peindre les vaches dans les prés de la Bresle, s’exclama ; quand l’horlogeur parlait des prétentions de son fils a faire, lui aussi, de la peinture : « Ah ! si vous avez deux milles livres de rente à faire à votre gars, ça sera un bon métier ! »

C’était, dans l’atelier, de continuelles disputes entre le père et le fils. Il est toutefois probable que le père LE PETIT, partagé entre son sens pratique et une certaine fierté de voir son fils « faire de la belle peinture » le laissa partir a AMIENS, ou il suivit quelques temps les cours de l’école de dessin. Son petit fils possède deux études de nus qui datent de cette période, et qui sont réussies. Il rêvait toutefois d’aller à Paris, s’exercer sur une scène plus vaste. Un beau jour, sa mère le chargea d’aller chercher chez l’épicier, deux sous de sel. Il revint cinq ans après…..

En effet, bravant les colères paternelles renouvelées à la vue d’un crayon ou d’un pinceau, il s’enfuit dans la voiture d’un commis voyageur, qui partait pour Paris. Il avait emporté le produit de la vente de son tableau, qui ne résista pas longtemps. C’est alors qui se mis courageusement à copier les tableaux, au Louvre, et vendait quelques fois ces copies. Pendant qu’il se livrait à cette occupation, il fut remarqué par un vieux monsieur, orné d’un superbe nez en bec de perroquet, qui lui proposa de venir chez lui, copier des tableaux anciens. Heureux d’avoir trouvé la certitude de manger tout les jours, il fit assidûment, pendant quelques temps, le travail qui lui était demandé,mais ayant appris que les tableaux qu’il exécutait, étaient vendus comme des originaux, il ne voulu pas rester plus longtemps complice d’une pareille besogne, et lâcha son mécène sans autre explication.

Ayant fait la connaissance de quelques photographes pour lesquels il peignait des tableaux faits sur leurs agrandissements photographiques, et s’étant rendu lui-même, propriétaire d’un appareil photographique, il commença, en bohème errant, à parcourir à cheval le Pays de Bray et le Pays de Caux, photographiant, peignant, ou croquant sur la route… c’est le début de la grande aventure.

Extrait tiré du livre ALFRED LE PETIT peintre du pays de Bray- de Rouen, des gueux et artisans, sa vie tumultueuse- son oeuvre (disponible à l’OTSI d’Aumale)

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Bibliographie

Nous vous proposons des ouvrages qui traitent de notre ville et de sa région. Ces ouvrages sont tous disponibles pour consultation à l'Office du tourisme d'Aumale et certains peuvent être vendus selon la quantité disponible.

•    AUMALE, son comté, son duché, histoire de sa seigneurie de M. Georges DUQUENNE.
Dans une œuvre très documentée, riche en faits et dates, dense, de 996 à 1897, c’est l’histoire d’AUMALE, liée à l’histoire de France, que nous conte M. DUQUENNE.
(Consultation uniquement)

•    Histoire d’AUMALE de 1860 à nos jours de M. COLIN DYER
M. DYER est australien. Venu en vacances à AUMALE, il fut séduit par le charme de notre cité et s’intéressa à son passé. Cet intérêt, auquel nous sommes sensibles, le conduisit à nous offrir cet ouvrage.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité suffisante)

•    Les moulins de la Haute Vallée de la Bresle par M. Jean-François LOISEL
En Haute Vallée de la Bresle, dénicher, découvrir ces vieux moulins autour desquels se développait une importante activité économique et populaire. Epoque éloignée qui fait partie de notre histoire. C’est à la lecture de cette page d’histoire, par une promenade au fil de l’eau, que nous convie Jean-François LOISEL.
(Consultation uniquement)

•    Alfred LE PETIT (1841-1909) par M. Guy BOULNOIS
Peintre du pays de Bray, de Rouen, du Gueux et des artisans.
Une vie tumultueuse, une œuvre considérable. Dans un ouvrage très riche en reproductions des œuvres du peintre, c’est à la découverte de cet artiste que nous invite G. BOULNOIS.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité suffisante)

•    Les prisons d'Aumale et son prétoire par le GAVB (Groupe archéologique de la Vallée de la Bresle)
Cet ouvrage retrace l'histoire du prétoire et des anciennes prisons d'Aumale, aujourd'hui devenu la Halle au beurre. On y découvre les conditions de détention de l'époque ainsi que l'histoire du batiment grace à de nombreuses et diverses illustrations que des rapports de fouille du GAVB.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité suffisante)

•    L'eglise d'Aumale par la maison des jeunes d'Aumale
Depuis sa création, l'eglise d'Aumale fut pillée, épargnée par les bombardements de la seconde guerre mondiale et a connu beaucoup d'autres faits qui ont marqué son histoire autant que celle de la ville. Ce livre vous permet de découvrir tous ces faits qui font aujourd'hui de l'église une des fierté historique, artistique, touristique et architecturale de la ville.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité suffisante)

•    Aumale en poche de Charles Victor SURVILLE
Ce petit guide touristique du siécle dernier vous permettra de découvrir la ville dans ses aspects d'antan sans que vous vous sentiez perdu dans ses rues d'aujourd'hui.
(Consultation et vente à l'OTSI d'Aumale sous réserve de quantité suffisante)



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